Le soutien à domicile (SAD) est un service incontournable pour répondre aux besoins des personnes ayant des incapacités, qu’elles soient temporaires ou permanentes, en leur offrant un soutien adapté. Il couvre les clientèles des programmes-services généraux (santé publique, services généraux – activités cliniques et d’aide) ainsi que celles ayant des besoins particuliers (Soutien à l’autonomie des personnes âgées [SAPA], Déficience physique [DP], Déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme [DI-TSA], Jeunes en difficulté [JED], santé mentale, santé physique incluant les soins palliatifs et de fin de vie).

En plus de répondre aux besoins des usagers, le SAD soutient également les proches aidants, ce qui est crucial pour maintenir un environnement de soins équilibré et efficace. Cette approche est indispensable pour assurer le bien-être et l’autonomie des personnes dans leur milieu de vie.

Politique de soutien à domicile (en révision)

En 2003, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a publié Chez soi : le premier choix – La politique de soutien à domicile dans lequel il présente sa vision du soutien à domicile (SAD). Le domicile est considéré comme la première option, et la priorité est ainsi accordée au maintien à domicile plutôt qu’à l’hébergement.

Objectifs stratégiques de la politique SAD

• Favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible.
• Prévenir ou retarder les hospitalisations ou les hébergements permanents.
• Améliorer la qualité de vie des usagers et de leurs proches.

Principes directeurs

• Respect des choix de la personne : l’usager est au cœur des décisions qui le concernent.
• Continuité, accessibilité, qualité, sécurité et efficience des services : une offre de services cohérente et adaptée.
• Reconnaissance du rôle essentiel des proches aidants : soutien et valorisation de leur contribution.

Modalités d’organisation des services

• Implication de l’usager et des proches dans la prise de décision : conformément à la politique Chez soi : le premier choix, l’évaluation des besoins se fait en concertation avec l’usager et ses proches, dans une approche centrée sur la personne et le soutien à l’autonomie.
• Des services adaptés, un soutien personnalisé : un accès simple, rapide et équitable à des services de qualité continus et bien coordonnés.
• Approche interdisciplinaire et plan d’intervention individualisé (PII) : collaboration entre professionnels pour une réponse globale et personnalisée.
• Collaboration entre établissements et partenaires communautaires : une responsabilité collective qui dépasse le cadre des seuls services de santé et services sociaux. Une collaboration intersectorielle, incluant notamment les secteurs du logement, du transport et de l’accès aux services, est essentielle pour améliorer la qualité de vie et favoriser la participation sociale des personnes ayant une incapacité.
• Approche populationnelle et préventive : mise en œuvre proactive pour repérer les besoins et intervenir en amont.