Les recommandations contenues dans cette fiche s’adressent à la population générale asymptomatique et ne doivent jamais remplacer la démarche clinique nécessaire en présence de symptômes ou de signes, ou en présence de facteurs de risque importants pour un problème de santé. Elles s’appuient sur les données probantes et peuvent entraîner d’importants gains de santé au niveau de la population.
Population cible
Femmes enceintes et nouvelles mères
Recommandations
- Recommander et soutenir l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois et la poursuite de l'allaitement jusqu'à deux ans et au-delà, avec l'ajout d'aliments complémentaires, dans le respect des préférences et des valeurs de la personne.
- Accompagner les femmes et les familles dans leurs choix.
Pour en savoir plus
- Allaitement
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) - Tabac, grossesse et allaitement
INSPQ - Alcool, grossesse et allaitement
INSPQ - Centre IMAGe (Info-Médicaments en Allaitement et Grossesse)
CHU Sainte-Justine
Information aux patientes
- La préparation à l’allaitement
et Nourrir bébé au sein
- Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans
INSPQ - Aide-mémoire pour les mères qui allaitent
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Ressources d'aide
- Ligue La Leche
- Fédération Nourri-Source
- Association Québécoise des Consultantes en Lactation
diplômées de l’IBLCE
- Famille sans fumée
- Info-Santé 811
Dernière mise à jour : 2 octobre 2019
En soutien à la Stratégie pour un Québec sans tabac 2020-2025
Population cible
Toute personne enceinte, qui prévoit le devenir ou qui allaite
Recommandations
Lors des visites du suivi prénatal et pendant la période d’allaitement :
- Documenter le statut tabagique, l’utilisation de produits de vapotage et l’exposition à la fumée secondaire
- Offrir aux personnes qui consomment des produits de tabac ou de vapotage un counseling à l’aide de l’outil : Soutien clinique à l'abandon du tabagisme (SCAT)
- Demander à la personne son histoire tabagique
- Lui conseiller l’arrêt du tabagisme et des produits de vapotage, à plus forte raison dans le contexte de la COVID-19
- Éviter l’exposition à la fumée secondaire et à la fumée des produits de vapotage
- Évaluer sa motivation et son intention de cesser
- Accompagner la personne dans son cheminement et lui offrir un soutien personnalisé, selon qu’elle est intéressée ou non à arrêter de fumer, ainsi qu’un suivi
- En cas d’échec du counseling, envisager une thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), en privilégiant les courtes durées d’action (gomme, pastille) plutôt que les timbres. La varénicline et le bupropion ne sont pas recommandés.
- Diriger au besoin la personne vers l’une des ressources spécialisées, gratuites et confidentielles sur le site Québec sans tabac
:
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
- la ligne J’ARRÊTE
(1-866-527-7383)
- l’aide en ligne J’ARRÊTE
- le Service de messagerie texte pour arrêter le tabac
(SMAT)
- le groupe Facebook J’ARRÊTE
Si la personne l’autorise, remplir et envoyer un formulaire de référencement en ligne: un intervenant pourra l’aider à choisir les ressources les mieux adaptées à sa situation.
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
- Offrir également des interventions en abandon du tabagisme et promouvoir un environnement sans fumée auprès du conjoint, des autres membres de la famille et des amis.
Pour en savoir plus
- Module de formation : Tabagisme durant la grossesse et l'allaitement
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Tabac, grossesse et allaitement – Messages-clés à transmettre aux futurs parents
Institut national de santé publique du Québec - Pratique professionnelle en abandon du tabac - Cadre de référence conjoint
Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, Collège des médecins du Québec, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et Ordre des pharmaciens du Québec - Guide de pratiques visant à soutenir l’abandon du tabagisme à l’intention des conseillers en centres d’abandon du tabagisme et à la ligne j’Arrête
Consulter la section 4.8 à la page 39.
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Canadian smoking cessation - Clinical practice guideline
Réseau d’action CANadien pour l’Avancement, la Dissémination et l’Adoption de Pratiques en matière de Traitement du Tabagisme fondées sur l’expérience clinique (CAN-ADAPTT) (en anglais) - Tabagisme durant la grossesse et l’allaitement
Module de formation à l’intention des cliniciens œuvrant en soins de première ligne
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information et ressources pour les personnes enceintes
- Capsule vidéo : Cesser de fumer - Tabagisme durant la grossesse et l’allaitement
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Famille sans fumée
- J'ARRÊTE
- Mode de vie sans tabac
- Défi j’Arrête, j’y gagne!
Arrêtez de fumer durant 6 semaines (en février et mars de chaque année) avec l’aide d’un parrain, en groupe ou soutenue par l’application SOS Défi et gagnez des prix - Cesser de fumer - Tabagisme durant la grossesse et l’allaitement
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Dernière mise à jour : 6 mai 2022
Population cible
- Personnes enceintes ou qui prévoient le devenir et leur entourage
- Personnes qui allaitent et leur entourage
Recommandations
- Documenter la consommation d’alcool à chaque visite de soins qui s’y prête.
- Recommander d’éviter de consommer de l’alcool
(abstinence complète) à tous les trimestres de la grossesse ainsi que durant la période d’allaitement car aucune limite sécuritaire de consommation n’est établie.
- Éviter d’inquiéter les femmes si elles ont consommé de petites quantités d’alcool avant de savoir qu’elles étaient enceintes : le risque d’un trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale
dépend de la quantité, de la fréquence et du moment de la grossesse où l’alcool est consommé.
- Avec les personnes enceintes ou allaitantes qui consomment de l’alcool :
- Repérer celles qui présentent une consommation à risque à l’aide des trois premières questions de l’outil DÉBA-Alcool
(28 questions);
- Détecter, parmi les personnes démontrant une consommation à risque, celles qui pourraient présenter un trouble de l’usage de l’alcool
(TUA, DSM-5 page 643) à l’aide des 16 questions du Questionnaire bref sur la dépendance à l’Alcool (QBDA) du DÉBA-Alcool
; si le QBDA est positif, évaluer les conséquences de la consommation à l’aide des neuf dernières questions du DÉBA-Alcool (Évaluation des conséquences de la consommation d’alcool - ÉCCA);
- Offrir une intervention rapide
visant l’abstinence;
- Lorsque la personne enceinte ou qui allaite ne se montre pas prête à cesser complètement sa consommation, viser la réduction des méfaits. Questionner les croyances et fournir des informations probantes;
- Discuter avec la personne d’une orientation vers les services appropriés du programme-services Dépendance de l’établissement régional, tels que définis dans le Plan d’action interministériel en dépendance 2018-2028
(fiches 1, 2 et 3, p. 91 à 98);
- Allaitement
: la personne souhaitant prendre une consommation devrait allaiter en premier et attendre 2 à 3 heures avant d’allaiter à nouveau. Cependant, si le bébé manifeste des signes de faim plus tôt, l’allaiter sans attendre. Si la personne souhaite prendre plus d’une consommation, elle doit utiliser du lait maternel exprimé à l’avance. Tant que la mère a de l’alcool dans le sang, son lait en contient et doit être jeté.
- Repérer celles qui présentent une consommation à risque à l’aide des trois premières questions de l’outil DÉBA-Alcool
- Offrir également des interventions visant à réduire la consommation d’alcool dans l’entourage de la personne enceinte ou qui allaite.
Pour en savoir plus
- Module de formation : Consommation d’alcool à risque et trouble de l'usage de l'alcool chez les adultes et durant la grossesse et l'allaitement
(à venir)
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Alcool : pour accompagner les parents
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) - Programme national de formation en dépendances (PNFD)
Se référer à la Direction des programmes-services Santé mentale et Dépendances de l’établissement de votre territoire - Questionnaires et outils - Dépistage/évaluation du besoin d'aide – alcool/drogues
Recherche et intervention sur les substances psychoactives (RISQ) - Québec - Dépistage et conseils en matière de consommation d'alcool pendant la grossesse
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) - Nos outils - Professionnel.le.s : Alcool
Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) - Drogues
Le portail d’information prénatale de l’INSPQ - Consommation de drogues licites et illicites pendant la grossesse : répercussion sur la santé maternelle, néonatale et infantile
Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT) - Consommation de substances psychoactives pendant la grossesse
Société des obstétriciens-gynécologues du Canada (SOGC)
Information aux personnes enceintes ou qui allaitent
- Capsule vidéo : La consommation d’alcool est loin d’être banale
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Tabac, alcool et drogues
Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans (INSPQ) - Consommation d'alcool ou d'autres drogues durant la grossesse et l'allaitement
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale
Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) - Drogue : Aide et référence - L’alcool
Ligne téléphonique 24/7 et référence vers les ressources communautaires - Ligne téléphonique Info-Santé / Info-Sociale 811 (option 2)
Dernière mise à jour : 25 mai 2022
Population cible
Personnes enceintes
Recommandations
À la première visite du suivi prénatal :
- offrir systématiquement le dépistage de la chlamydia, de la gonorrhée
, ainsi que de la syphilis, du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C
;
- évaluer les facteurs de risque d’ITSS
;
- offrir un counseling préventif
pour l’adoption et le maintien de comportements sécuritaires (voir la section 9.3 du Guide québécois de dépistage des ITSS);
- offrir les vaccins contre les virus du papillome humain (VPH)
, de l’hépatite A
et de l’hépatite B
aux personnes visées par le Protocole d’immunisation du Québec
.
Pendant le suivi de grossesse :
- réévaluer la présence de facteurs de risque
et, si indiqué, offrir un nouveau dépistage;
- offrir un counseling préventif
pour l’adoption et le maintien de comportements sécuritaires (voir la section 9.3 du Guide québécois de dépistage des ITSS);
- soutenir les personnes atteintes d’une ITSS pour qu'elles avisent leurs partenaires
;
- offrir une chimioprophylaxie
aux personnes exposées lorsqu’indiqué.
Au moment de l’accouchement :
- rechercher systématiquement les résultats de dépistage des ITSS. Si les résultats ne sont pas disponibles, offrir d’effectuer immédiatement le dépistage de la chlamydia, de la gonorrhée
, ainsi que de la syphilis, du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C
;
- consulter la fiche Chimioprophylaxie de la conjonctivite néonatale du Guide des bonnes pratiques en prévention clinique.
Pour en savoir plus
- Que doit savoir une femme enceinte à propos des tests de dépistage du VIH et des autres ITSS
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Programme d'intervention sur l'infection par le VIH et la grossesse
MSSS - Outils sur la prévention clinique des ITSS
MSSS - Guide québécois de dépistage des ITSS
MSSS - La prophylaxie préexposition au virus de l’immunodéficience humaine
MSSS - Guide pour la prophylaxie et le suivi après une exposition au VIH, au VHB et au VHC
MSSS - Programmes nationaux de formation sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang, et sur les stratégies d'intervention auprès des populations vulnérables
Institut national de santé publique du Québec - ITSS : interventions cliniques en période de pandémie de COVID-19
MSSS
Information aux patientes
- Enceinte ou vous pensez le devenir… Et les infections transmissibles sexuellement et par le sang?
MSSS - Entre caresses et baisers, une ITSS s’est faufilée… Il faut en parler
MSSS - Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et grossesse
Québec.ca - Infections transmissibles sexuellement et par le sang
Québec.ca
Dernière mise à jour : 5 juillet 2021
Population cible
Toute femme susceptible de devenir enceinte, qui est enceinte, qui vient d'accoucher ou qui allaite et qui est à faible risque d'anomalie du tube neural (ATN) ou d'autres malformations congénitales.
Recommandation
Prescrire quotidiennement aux femmes à risque faible des multivitamines contenant 0,4 mg d'acide folique, deux à trois mois avant la conception, tout au long de la grossesse et pendant quatre à six semaines post-partum ou jusqu'à la fin de l'allaitement.
Pour en savoir plus
- Supplémentation préconceptionnelle en acide folique et multivitamines pour la prévention primaire et secondaire des anomalies du tube neural et d’autres anomalies congénitales sensibles à l’acide folique
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada - Alimentation et gain de poids durant la grossesse
Dans l’onglet Fiche complète, consulter la section L’acide folique dans L'alimentation pendant la grossesse, Les besoins nutritifs pendant la grossesse.
Institut national de santé publique du Québec
Information aux patientes
- Acide folique et anomalies du tube neural
Gouvernement du Canada
Dernière mise à jour : 27 août 2019
Population cible
Nouveau-nés
Recommandations
- Offrir une chimioprophylaxie oculaire à base d’onguent d’érythromycine à tous les nouveau-nés pour prévenir la conjonctivite néonatale causée par une infection à Neisseria gonorrhoeae. Cette chimioprophylaxie serait toutefois moins efficace pour prévenir la conjonctivite néonatale causée par la Chlamydia trachomatis.
- Advenant une pénurie provinciale d’onguent d’érythromycine, se référer à la page Prévention de la conjonctivite néonatale
pour les recommandations à suivre.
- Consulter la fiche Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) durant la grossesse pour prévenir l’ensemble des infections transmissibles au nouveau-né.
Pour en savoir plus
- La prévention de la conjonctivite néonatale
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Prévention de la conjonctivite néonatale au Québec - Position ministérielle
MSSS - Occular Prophylaxis for Gonococcal Ophtalmia Neonatorum: Preventive Medication
United States Preventive Services Task Force (en anglais)
Information aux parents
- Séjour au lieu de naissance
- Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans
Institut national de santé publique du Québec
Dernière mise à jour : 5 juillet 2021
En soutien au Programme québécois de dépistage néonatal sanguin et urinaire
Population cible
Nouveau-nés du Québec
Recommandations
- Informer les parents sur le Programme québécois de dépistage néonatal sanguin et urinaire (PQDNSU)
et leur permettre de prendre une décision éclairée
d’y participer ou non. Le dépistage concerne un ensemble de maladies rares présentes à la naissance :
- erreurs innées du métabolisme (ex phénylcétonurie);
- hypothyroïdie congénitale;
- anémie falciforme;
- fibrose kystique.
- Deux prélèvements sont nécessaires pour un dépistage complet :
- prélèvement de sang fait à l’hôpital ou à la maison de naissance, entre 24 et 48 heures de vie;
- prélèvement d’urine effectué à la maison par les parents, à 21 jours de vie.
Pour en savoir plus
- PQDNSU : Cadre de référence
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Guide de pratique pour le dépistage néonatal sanguin et urinaire et Outil d’aide à la discussion - Destiné aux infirmières en périnatalité et aux sages-femmes
MSSS
Information aux parents
- Dépistage sanguin et urinaire chez les nouveau-nés
- Dépliant
MSSS - Dépistage sanguin et urinaire chez les nouveau-nés
Québec.ca
Dernière mise à jour : 2 octobre 2019
Les recommandations contenues dans cette fiche s’adressent à la population générale asymptomatique et ne doivent jamais remplacer la démarche clinique nécessaire en présence de symptômes ou de signes, ou en présence de facteurs de risque importants pour un problème de santé. Elles s’appuient sur les données probantes et peuvent entraîner d’importants gains de santé au niveau de la population.
En soutien au Programme québécois d’immunisation
Populations cibles
- Enfants de 2 à 23 mois
- Enfants de 4 à 6 ans
- Enfants en 4e année du primaire
- Adolescents en 3e année du secondaire
Recommandation
Offrir et recommander la vaccination selon le Protocole d’immunisation du Québec :
- Calendrier régulier de vaccination
- Enfants ayant des retards dans leur vaccination de base
- Amorce de la vaccination de base
pour les enfants qui n’ont jamais été vaccinés
Pour en savoir plus
- Description des maladies évitables par la vaccination
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Communication efficace en vaccination
pour les parents hésitants
MSSS - Questions et réponses sur la vaccination
MSSS - Registre provincial de vaccination
MSSS
Information aux parents
- La vaccination, la meilleure protection - Fiche d’information à l’intention des parents
MSSS - Programme québécois d’immunisation
Québec.ca - Vaccination – Information générale
Québec.ca - Démystifier les croyances sur les risques de la vaccination
Québec.ca
Dernière mise à jour : 18 novembre 2019
En soutien à la Stratégie pour un Québec sans tabac 2020-2025
Population cible
Adolescents à partir de 12 ans (selon le contexte et le jugement du professionnel de la santé, il peut être pertinent d’intervenir chez l’enfant de moins de 12 ans)
Recommandations
Pour tous les jeunes
Documenter l’usage de produits du tabac et des produits de vapotage.
Prévention
Pour les jeunes qui ne fument pas et ne vapotent pas, qu’ils soient d’anciens fumeurs ou vapoteurs, ou n’aient jamais fumé ou vapoté :
- Offrir de l’information et des conseils brefs pour prévenir l’usage du tabac
et des produits de vapotage.
Cessation
Pour les jeunes qui ont consommé des produits du tabac ou des produits de vapotage dans les 30 derniers jours :
- Offrir aux fumeurs un counseling à l’aide de l’outil : Soutien clinique à l'abandon du tabagisme (SCAT)
- Demander au jeune son histoire tabagique
- Lui conseiller l’arrêt du tabagisme et d’éviter les produits de vapotage, à plus forte raison dans le contexte de la COVID-19
- Évaluer sa motivation et son intention de cesser
- Accompagner le jeune dans son cheminement et lui offrir un soutien personnalisé, selon que la personne est intéressée ou non à arrêter de fumer, ainsi qu’un suivi
- Si nécessaire et applicable, prescrire une thérapie de remplacement de la nicotine (TRN) (ex : timbre, gomme, pastille) et informer sur la possibilité d'obtenir un remboursement. La varénicline et le bupropion ne sont pas recommandés. Pour les enfants de moins de 14 ans, obtenir le consentement parental ou du représentant légal
- Une TRN peut être justifiée chez les consommateurs de produits de vapotage à haute teneur en nicotine qui désirent cesser
- Diriger au besoin le jeune vers l’une des ressources spécialisées gratuites et confidentielles sur le site Québec sans tabac
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
- la ligne J’ARRÊTE
(1-866-527-7383)
- l’aide en ligne J’ARRÊTE
- le Service de messagerie texte pour arrêter le tabac
(SMAT)
- le groupe Facebook J’ARRÊTE
Si le jeune l’autorise, remplir et envoyer un formulaire de référencement en ligne: un intervenant pourra l’aider à choisir les ressources les mieux adaptées à sa situation.
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
Pour en savoir plus
- Module de formation : Tabagisme chez les adolescents
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Tabagisme chez les enfants et les adolescents
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs - Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) - Pratique professionnelle en abandon du tabac - Cadre de référence conjoint
Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, Collège des médecins du Québec, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et Ordre des pharmaciens du Québec - Guide de pratiques visant à soutenir l’abandon du tabagisme à l’intention des conseillers en centres d’abandon du tabagisme et à la ligne j’Arrête
Consulter la section 4.7 à la page 36; Adapter l’intervention aux caractéristiques des adolescents
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Tabagisme chez les adolescents
Module de formation à l’intention des cliniciens œuvrant en soins de première ligne
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information et ressources
Pour les jeunes
- Capsule vidéo : Se libérer d’une dépendance - Tabagisme chez les adolescents
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Capsule vidéo : Protéger l’environnement – Tabagisme chez les adolescents
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Commence pas à fumer
- De Facto
- Tombe pas dans le piège
- Défi j’Arrête, j’y gagne!
Arrêtez de fumer durant 6 semaines (en février et mars de chaque année) avec l’aide d’un parrain, en groupe ou soutenu par l’application SOS Défi et gagnez des prix - Les effets du tabagisme sur l'environnement
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Se libérer d’une dépendance - Tabagisme chez les adolescents
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Pour leurs parents
- Famille sans fumée
- J'ARRÊTE
Consulter les outils de prévention du vapotage destinés aux parents - Le vapotage chez les jeunes est un problème : parlons-en!
- Mode de vie sans tabac
Dernière mise à jour : 6 mai 2022
Population cible
Adolescent à partir de 12 ans (selon le contexte et le jugement du professionnel de la santé, il peut être pertinent d’intervenir chez l’enfant de moins de 12 ans)
Recommandations
Pour les jeunes de moins de 14 ans, obtenir le consentement du parent ou du représentant légal.
Aux visites de soins qui s’y prêtent :
- évaluer les facteurs de risque d’ITSS
au moins une fois par année;
- dépister, chez les personnes sexuellement actives, l’infection àChlamydia trachomatis (filles et garçons) et l’infection gonococcique (filles)
;
- dépister les autres ITSS selon les facteurs de risque décelés;
- offrir un counseling préventif
pour l’adoption et le maintien de comportements sécuritaires (voir la section 9.3 du Guide québécois de dépistage des ITSS);
- soutenir les personnes atteintes d’une ITSS pour qu’elles avisent leurs partenaires
;
- offrir une chimioprophylaxie
aux personnes exposées lorsqu’indiqué;
- offrir les vaccins contre les virus du papillome humain (VPH)
, de l’hépatite A
et de l’hépatite B
aux personnes visées par le Protocole d’immunisation du Québec
.
Pour en savoir plus
- Outils sur la prévention clinique des ITSS
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Guide québécois de dépistage des ITSS
MSSS - La prophylaxie préexposition au virus de l’immunodéficience humaine : Guide pour les professionnels de la santé du Québec
MSSS - Guide pour la prophylaxie et le suivi après une exposition au VIH, au VHB et au VHC
MSSS - Programmes nationaux de formation sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang, et sur les stratégies d'intervention auprès des populations vulnérables
Institut national de santé publique du Québec - ITSS : Interventions cliniques en période de pandémie de coronavirus COVID-19
MSSS
Information aux patients
- Infections transmissibles sexuellement et par le sang
Québec.ca - Les ITSS - Mieux les connaître, mieux les éviter
MSSS - Entre caresses et baisers, une ITSS s’est faufilée… Il faut en parler
MSSS
Dernière mise à jour : 5 juillet 2021
En soutien au Programme de santé dentaire publique
Population cible
Tous les enfants et adolescents de 0 à 17 ans
Recommandations
- Recommander le brossage des dents avec un dentifrice fluoré
, dès l’apparition de la première dent et au moins 2 fois par jour. La quantité de dentifrice recommandée dépend de l’âge de l’enfant :
- moins de 3 ans : un grain de riz;
- 3 à 6 ans : un petit pois;
- plus de 6 ans : 0,5 à 1 cm.
- Recommander l’adoption de saines habitudes alimentaires
afin de prévenir la carie.
- Recommander la consultation d’un dentiste
dès l’âge d’un an, ou six mois après l’apparition de la première dent pour :
- bénéficier d’un examen buccodentaire et habituer l’enfant à visiter la clinique dentaire;
- bénéficier de conseils sur l’hygiène dentaire et la nutrition.
- Diriger, selon le jugement du professionnel de la santé, vers le professionnel des soins dentaires pour :
- l’application topique de gel ou mousse fluorés 1,23 % 2 fois par année sur les dents primaires ou permanentes;
- l’application de vernis fluoré (2,26 % de fluorure) 2 fois par année sur les dents primaires ou permanentes;
- l’application de scellants dentaires
sur les faces occlusales des molaires primaires (1re éruption entre 12-19 mois et 2e entre 20-30 mois) et des molaires permanentes (1re éruption vers l’âge de 6-7 ans et 2e vers 11 ans).
Pour en savoir plus
- Activités offertes en santé dentaire publique pour les 0 à 4 ans
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Activités offertes en santé dentaire publique pour les élèves de niveaux primaire et secondaire
MSSS - Les fluorures
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Information aux parents
- Prévenir la carie dentaire
Québec.ca - Brossage des dents chez les enfants âgés de 6 ans et moins avec un dentifrice fluoré - Guide parental
MSSS - Calendrier pour le brossage des dents
(outil)
MSSS - Suivi dentaire préventif à l'école - Feuillet d'information à l'intention des parents
MSSS - Premières dents
– Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans
INSPQ - Application de scellant dentaire à l'école
(feuillet)
MSSS - Assurance maladie - Services dentaires couverts
Régie de l’assurance maladie du Québec
Dernière mise à jour : 31 octobre 2019
Population cible
Tous les enfants et adolescents de 0 à 17 ans
Recommandations
- De 0 à 17 ans : effectuer un suivi de la croissance à toutes les visites de soins primaires appropriées en utilisant les courbes de croissance 2014 de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le Canada
.
- De 2 à 17 ans : offrir ou orienter les enfants et les adolescents identifiés en surpoids ou obèses vers des interventions comportementales structurées
visant la saine gestion du poids.
- De 2 à 17 ans : ne pas offrir systématiquement la pharmacothérapie ou la référence en chirurgie bariatrique aux enfants et adolescents identifiés en surplus de poids ou obèses.
Pour en savoir plus
- Prévention et gestion de l’obésité juvénile
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs - Traitement de l'obésité des enfants et des adolescents en 1re et 2e ligne
Institut national d’excellence en santé et services sociaux
Information aux parents
- Conseils sur l’alimentation des enfants
Quebec.ca - Recommandations en matière d’activité physique selon l’âge
Quebec.ca - Le temps d’écran, une autre habitude de vie associée à la santé
Institut national de santé publique du Québec - De saines habitudes de sommeil pour votre bébé et votre enfant
Société canadienne de pédiatrie
Dernière mise à jour : 20 avril 2022
Population cible
Tous les enfants et adolescents de 0 à 17 ans
Recommandations
- Recommander d’éviter les coups de soleil et d’adopter une méthode de protection des rayons UV.
- Privilégier les méthodes physiques : ombre ou parasol, chapeau et vêtements longs, lunettes de soleil UVA et UVB.
- À partir de l'âge de 6 mois
, utiliser les écrans solaires comme complément (facteur de protection solaire de 30 et plus), à appliquer 15 à 30 minutes avant l’exposition au soleil et à réappliquer à chaque deux heures et après la baignade. S’assurer de choisir un écran solaire adéquat pour l'enfant
et de respecter les recommandations d'application
.
- Rappeler que la loi interdit le bronzage artificiel chez les moins de 18 ans.
Pour en savoir plus
- Mélanome : Rapport d’examen critique du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs, 2013
, basé sur le Guide de pratique clinique de l’Australie et de la Nouvelle Zélande
Information aux parents
- Protéger votre bébé du soleil
– Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans
Institut national de santé publique du Québec - Se protéger du soleil et des rayons UV
Québec.ca - Conseils sur la sécurité au soleil pour les parents
Santé Canada - Bronzage
Québec.ca - Les écrans solaires
Santé Canada
Dernière mise à jour : 23 septembre 2019
Les recommandations contenues dans cette fiche s’adressent à la population générale asymptomatique et ne doivent jamais remplacer la démarche clinique nécessaire en présence de symptômes ou de signes, ou en présence de facteurs de risque importants pour un problème de santé. Elles s’appuient sur les données probantes et peuvent entraîner d’importants gains de santé au niveau de la population.
En soutien à la Stratégie pour un Québec sans tabac 2020-2025
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus
Recommandations
Aux visites de soins qui s’y prêtent :
- Documenter le statut tabagique et l’utilisation de produits de vapotage
- Offrir aux fumeurs un counseling à l’aide de l’outil : Soutien clinique à l'abandon du tabagisme (SCAT)
- Demander à l’usager son histoire tabagique
- Lui conseiller l’arrêt du tabagisme et d’éviter les produits de vapotage, à plus forte raison dans le contexte de la COVID-19
- Évaluer sa motivation et son intention de cesser
- Accompagner l’usager dans son cheminement et lui offrir du soutien personnalisé, selon que la personne est intéressée ou non à arrêter de fumer, ainsi qu’un suivi
- Discuter avec l’usager intéressé à cesser de fumer de l’efficacité des aides pharmacologiques approuvées par Santé Canada et l’informer sur la possibilité d’un remboursement (page 2 du SCAT)
- Diriger au besoin l’usager vers l’une des ressources spécialisées, gratuites et confidentielles sur le site Québec sans tabac
:
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
- la ligne téléphonique J’ARRÊTE
(1-866-527-7383)
- l’aide en ligne J’ARRÊTE
- le Service de messagerie texte pour arrêter le tabac
(SMAT)
- le groupe Facebook J’ARRÊTE
Si l’usager l’autorise, remplir et envoyer un formulaire de référencement en ligne. Un intervenant pourra l’aider à choisir les ressources les mieux adaptées à sa situation.
- les Centres d’abandon du tabagisme (CAT)
Pour en savoir plus
- Module de formation : Tabagisme chez l'adulte – volet counseling
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Module de formation : Tabagisme chez l'adulte – volet pharmacothérapie
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Pratique professionnelle en abandon du tabac - Cadre de référence conjoint
Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, Collège des médecins du Québec, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et Ordre des pharmaciens du Québec - Guide de pratiques visant à soutenir l’abandon du tabagisme à l’intention des conseillers en centres d’abandon du tabagisme et à la ligne j’Arrête
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Directive clinique à l'intention de l'infirmière autorisée à prescrire une thérapie de remplacement de la nicotine (TRN)
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec - Tobacco smoking cessation in adults, including pregnant women: behavioral and pharmacotherapy interventions
(en Anglais)
United-States Preventive Services Task Force - Canadian smoking cessation - Clinical practice guideline
Réseau d’action CANadien pour l’Avancement, la Dissémination et l’Adoption de Pratiques en matière de Traitement du Tabagisme fondées sur l’expérience clinique (CAN-ADAPTT) - Tabagisme chez les adultes : counseling
Module de formation à l’intention des cliniciens œuvrant en soins de première ligne
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Tabagisme chez les adultes : pharmacothérapie
Module de formation à l’intention des cliniciens œuvrant en soins de première ligne
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information aux usagers
- Capsule vidéo : Demander de l’aide d’un professionnel - Tabagisme chez les adultes
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Capsule vidéo : Choisir le meilleur traitement - Tabagisme chez les adultes
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - J'ARRÊTE
Conseil québécois sur le tabac et la santé - Mode de vie sans tabac
Québec.ca - Défi j’Arrête, j’y gagne!
Arrêtez de fumer durant 6 semaines (en février et mars de chaque année) avec l’aide d’un parrain, en groupe ou soutenu par l’application SOS Défi et gagnez des prix - Demander de l’aide d’un professionnel - Tabagisme chez les adultes
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Choisir le meilleur traitement - Tabagisme chez les adultes
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Dernière mise à jour : 6 mai 2022
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus qui n’a jamais reçu un diagnostic d’HTA
Recommandations
- Dépister l’hypertension en mesurant la tension ou pression artérielle (PA) en clinique avec un appareil
et des méthodes
(pages 4 à 9) recommandés par Hypertension Canada, lors de toute visite de soins qui peut s’y prêter, particulièrement chez les personnes qui vous consultent pour la première fois. La mesure oscillométrique est préférable à la mesure auscultatoire (avec stéthoscope). Si vous ne disposez pas d’un appareil oscillométrique en série, effectuez trois mesures à intervalle d’une minute au même bras, rejetez la première et faites la moyenne des deux autres.
- Si le dépistage par la mesure de la PA en clinique (MPAC) suggère une hypertension, établir le diagnostic en suivant l’algorithme
(pages 10 à 11). La possibilité d’une grossesse associée doit être considérée. Une PA ≥ 180/110 signe d’emblée un diagnostic d’HTA et peut parfois nécessiter une référence en milieu hospitalier.
- Le risque cardiovasculaire et le type de mesure déterminent les seuils et cibles de traitement
(page 14). La MPAC à l'aide d'un appareil oscillométrique en série (MPAC-OS) est la méthode à privilégier, avec des seuils de PA systolique (PAS) ≥ 135 ou PA diastolique (PAD) ≥ 85 mm Hg. Pour les autres types de MPAC, en l’absence de risque élevé, les seuils se situent à PAS ≥ 140 ou PAD ≥ 90 mm Hg. En présence de diabète, quel que soit le type de mesure, les seuils sont à PAS ≥ 130 ou PAD ≥ 80 mm Hg.
- Il est essentiel de compléter les MPAC avec des mesures hors-clinique pour éliminer le syndrome du sarrau blanc et diagnostiquer l’hypertension masquée. Pour les mesures hors-clinique, le monitoring ambulatoire de la PA (MAPA) est privilégié et ses seuils sont à PAS ≥ 135 ou PAD ≥ 85 mm Hg de jour et à PAS ≥ 130 ou PAD ≥ 80 mm Hg sur 24 heures. Pour la mesure de la PA à domicile (MPAD), les seuils sont à PAS ≥ 135 ou PAD ≥ 85 mm Hg.
- Investiguer les personnes qui présentent de l’hypertension pour identifier l’atteinte d’organes cibles
(page 13), des causes secondaires
d’hypertension (page 23), des comorbidités ou une grossesse
pouvant influencer le choix du traitement (pages 18 à 21)
- Faire l’évaluation globale du risque cardiovasculaire à l’aide de la calculatrice de l’INESSS
- Mettre en œuvre des interventions non pharmacologiques
(page 15) et pharmacologiques (page 16) pour atteindre les cibles de traitement
(page 14). Orienter le patient vers un professionnel de la santé qualifié tels qu’un nutritionniste ou un kinésiologue pour favoriser des changements graduels, personnalisés et durables d’habitudes de vie.
Pour en savoir plus
- Module de formation : Hypertension artérielle
Ministère de la santé et des services sociaux - Hypertension Canada’s 2020 Comprehensive Guidelines for the Prevention, Diagnosis, Risk Assessment, and Treatment of Hypertension in Adults and Children
(en anglais)
Hypertension Canada - Hypertension in Adults: Screening
(en anglais)
United States Preventive Services Task Force - Protocole médical national sur l’hypertension artérielle
INESSS - Hypertension - Aide-mémoire thérapeutique
Société québécoise d’hypertension artérielle - Prise en charge systématisée des personnes atteintes d’hypertension artérielle
Société québécoise d'hypertension artérielle
Information aux patients
- Capsule vidéo : L’hypertension peut être silencieuse…
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Capsule vidéo : Contrôler l’hypertension, c’est possible!
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Mesurer sa pression artérielle à domicile
: utilisez la grille numérique avec calculateur de moyennes intégré
Société québécoise d’hypertension artérielle - Monitoring ambulatoire de la pression artérielle
Société québécoise d’hypertension artérielle - Mon guide nutritionnel pour prévenir et traiter l’hypertension artérielle - Modifications des habitudes de vie
Société québécoise d’hypertension artérielle - Guide alimentaire canadien
Santé Canada - L’activité physique dans la prévention et le traitement de l’hypertension artérielle
Société québécoise d’hypertension artérielle
Dernière mise à jour : 28 avril 2022
Population cible
- Adultes de 40 à 75 ans ne prenant pas de statine
- Adultes de 18 à 39 ans ne prenant pas de statine, qui présentent au moins un facteur de risque cardiovasculaire
(Après avoir consulté les documents de l’INESSS, ne pas cliquer sur le bouton « Retour à l’algorithme » au bas de la page. Fermez plutôt le document et retournez sur l’onglet « Guide des bonnes pratiques en prévention clinique ».
Recommandations
Ces recommandations s'appliquent uniquement en prévention primaire, soit aux personnes qui ne présentent pas de conditions particulières .
Vérifier si la personne souhaite connaître son risque cardiovasculaire. Si oui, suivre les étapes suivantes :
- Prescrire un bilan lipidique non à jeun, si le dernier date de plus de 5 ans ou si l’état clinique a changé: cholestérol total (CT), cholestérol HDL, cholestérol LDL, triglycérides (TG*).
*Si TG > 4,5 mmol/L, refaire le bilan lipidique après 12 h de jeune. - Estimer le niveau de risque cardiovasculaire à l'aide de la Calculatrice et outil d’aide à la décision : prévention des maladies cardiovasculaires
, basée notamment sur l’outil de Framingham. Vous pourrez aussi visualiser avec la personne l’impact des différentes options préventives. D’autres facteurs individuels non pris en compte par la calculatrice (ex : obésité, maladie inflammatoire chronique, sédentarité) peuvent aussi influencer l’évaluation globale du risque cardiovasculaire et faire l’objet d’une discussion avec la personne.
- Lorsqu’une intervention est indiquée, cibler d'abord l'optimisation des habitudes de vie
. Si possible, orienter la personne vers un professionnel de la santé qualifié tels qu’un nutritionniste ou un kinésiologue pour favoriser des changements graduels, personnalisés et durables d’habitudes de vie.
- En cas d’échec du traitement non pharmacologique (selon un nouveau calcul du risque) après un délai convenu (ex : 6 mois), une médication
pourra être envisagée dans un deuxième temps. Ne pas prescrire de médication si le niveau de risque calculé est inférieur à 10 %.
- Convenir avec la personne de l'objectif de traitement
, en fonction de ses valeurs et préférences
.
- Lors des visites de suivi, réévaluer l'atteinte des objectifs fixés. Advenant qu'une statine est prescrite, vérifier l'adhésion
et objectiver les effets indésirables
.
Pour en savoir plus
- Module de formation : Dyslipidémie et statine : évaluation du risque cardiovasculaire
Ministère de la santé et des services sociaux - Statines, hypolipémiants et diminution du risque cardiovasculaire
Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) - Protocole médical national No 628005 : Ajustement des hypolipémiants
(statines et ézétimibe) dans la prise en charge du risque cardiovasculaire
INESSS - La prise de décision partagée : une approche gagnante
(Tutoriel vidéo)
INESSS - Feuille de suivi – Mon risque cardiovasculaire
INESSS - 2021 Canadian Cardiovascular Society Guidelines for the Management of Dyslipidemia for the Prevention of Cardiovascular Disease in the Adult (en anglais)
Société Canadienne de cardiologie
Information aux patients
- Capsule vidéo : Le cholestérol et votre risque cardiovasculaire
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec - Feuille de suivi – Mon risque cardiovasculaire
INESSS - Connaissez-vous votre âge cardiovasculaire?
Calculateur de risque pour les patients qui nécessite la connaissance des niveaux de lipides, de la glycémie et des chiffres de pression artérielle.
Monbilansanté - Améliorer sa santé grâce à l'activité physique
Québec.ca - Alimentation méditerranéenne
Institut de cardiologie de Montréal
Consultez les ressources disponibles dans votre établissement régional ou territorial (CISSS ou CIUSSS) pour accompagner et soutenir les patients dans leurs changements d’habitudes de vie.
Dernière mise à jour : 17 février 2022
Diabète de type 2 chez les adultes
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus
Recommandations
- Remplir le questionnaire FINDRISC
pour évaluer le risque pour le patient de développer un diabète dans les 10 prochaines années :
- 0 à 14 points : risque faible ou modéré. Ne pas dépister. Repasser le questionnaire aux 3 à 5 ans;
- 15 à 20 points : risque élevé. Dépistage sanguin aux 3 à 5 ans;
- 21 points ou plus : risque très élevé. Dépistage sanguin annuellement.
- Dépister au moyen du dosage sanguin de l’hémoglobine glyquée (HbA1c). Un résultat de HbA1c supérieur ou égal à 6,5 % suggère un diagnostic de diabète de type 2. La glycémie à jeun ou l’hyperglycémie provoquée sont d’autres tests de dépistage acceptables. Si l’un des tests suggère un diabète, Diabète Canada recommande de répéter le même test
un autre jour (délai selon le jugement du clinicien) pour confirmer le diagnostic.
- En présence de surpoids (IMC ≥ 25), éviter de mettre l’accent sur la perte de poids ou l’atteinte d’un poids « santé » qui risquerait de générer des réactions limitant les changements souhaités (ex. : insatisfaction corporelle, préoccupation excessive à l’égard du poids, adoption de comportements alimentaires malsains, troubles de comportement alimentaire, culpabilité, rejet). Accompagner plutôt le patient vers une amélioration de ses habitudes de vie.
- Si possible, orienter le patient à un professionnel de la santé qualifié tels qu’un nutritionniste ou un kinésiologue pour favoriser des changements graduels, personnalisés et durables d’habitudes de vie.
Pour en savoir plus
- Module de formation : Diabète de type 2
Ministère de la santé et des services sociaux - Recommandation concernant le dépistage du diabète de type 2 chez les adultes - Résumé à l’intention des cliniciens
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs - Screening for diabetes in adults
Diabetes Canada (En anglais seulement. Un guide de poche en français est disponible. Toutefois, les recommandations de Diabète Canada pour le dépistage divergent de celles du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs : dépistage systématique ≥ 40 ans aux 3 ans et utilisation d’un calculateur de risque chez les patients plus jeunes) - Screening for Prediabetes and Type 2 Diabetes
US Preventive Services Task Force (En anglais seulement. Toutefois, les recommandations du USPSTF pour le dépistage divergent de celles du GÉCSSP : dépistage des personnes âgées de 35 à 70 ans qui ont un indice de masse corporelle ≥ 25, ne sont pas enceintes et n’ont pas de symptômes de diabète)
Information aux patients
- Capsule vidéo : Comment prévenir et dépister le diabète de type 2
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Foire aux questions pour les patients : information au sujet du diabète
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs - Calculateur de risque pour les patients
(FINDRISC adapté pour les patients)
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs - Coup d’œil sur l’alimentation de la personne diabétique
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Guide d'alimentation pour la personne diabétique
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Comprendre le diabète
Diabète Québec - Activité physique chez l’adulte : recommandations
Diabète Québec
Consultez les ressources disponibles dans votre établissement régional ou territorial (CISSS ou CIUSSS) pour accompagner et soutenir les patients dans leurs changements d’habitudes de vie.
Dernière mise à jour : 17 février 2022
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus
Recommandations
Aux visites de soins qui s’y prêtent :
- Documenter la consommation d’alcool (nombre de consommations standard par jour et par semaine au cours des 12 derniers mois) et promouvoir une consommation d’alcool à faible risque
.
- Repérer parmi les personnes qui consomment de l’alcool celles qui présentent une consommation à risque à l’aide des trois premières questions de l’outil DÉBA-Alcool
(28 questions) et leur offrir une intervention rapide
visant une réduction des méfaits.
- Détecter parmi les personnes démontrant une consommation à risque celles qui pourraient présenter un trouble de l’usage de l’alcool
(TUA, DSM-5 page 643) à l’aide des 16 questions suivantes du DÉBA-Alcool (Questionnaire bref sur la dépendance à l’alcool - QBDA); si le QBDA est positif, évaluer les conséquences de la consommation à l’aide des neuf dernières questions du DÉBA-Alcool (Évaluation des conséquences de la consommation d’alcool - ÉCCA).
- En présence d’un TUA diagnostiqué ou suspecté, investiguer son impact par un bilan sanguin
et au besoin par une imagerie (p. ex. : échographie abdominale).
- Prescrire ou faire prescrire, au besoin, aux personnes présentant un TUA qui le désirent une médication pour la période de sevrage d’alcool
ou une médication pour limiter les rechutes
.
- Détecter des codépendances chez les personnes avec consommation à risque ou TUA, à l’aide des questionnaires DÉBA-Drogues
ou DÉBA - Jeu-8
afin de mieux les orienter vers les ressources appropriées.
- Selon les ressources disponibles du programme-services Dépendance de votre établissement régional, telles que définies dans le Plan d’action interministériel en dépendance 2018-2028
:
- discuter d’une orientation vers les services appropriés (fiche 1, page 91);
- proposer une intervention précoce pour prévenir l’aggravation de la situation (fiche 2, page 94);
- proposer une évaluation spécialisée (fiche 3, page 97).
Pour en savoir plus
- Module de formation : Consommation d’alcool à risque et trouble de l'usage de l'alcool chez les adultes et durant la grossesse et l'allaitement
(à venir)
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Jasons modération : guide pour les médecins et les professionnels de la santé
Educ’alcool - Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada: foire aux questions
Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances - Programme national de formation en dépendances (PNFD)
Se référer à la Direction des programmes-services Santé mentale et Dépendances de l’établissement de votre territoire - Questionnaires et outils - Dépistage/évaluation du besoin d'aide – alcool/drogues
Recherche et intervention sur les substances psychoactives - Québec (RISQ) - Trouble lié à l'usage d'alcool
Trois protocoles médicaux nationaux et tutoriels sur le sevrage d’alcool, la prévention des rechutes et le bilan sanguin
Institut national d’excellence en santé et services sociaux - Guide d’usage optimal : sevrage d’alcool et prévention des rechutes
Institut national d’excellence en santé et services sociaux - Répertoire des ressources en dépendance
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information aux patients
- Capsule vidéo : La consommation d’alcool est loin d’être banale
- Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada
Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances - Faire la fête et s’enivrer
Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) - Éduc’alcool
- Alcochoix +
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Ligne téléphonique Info-Santé / Info-Sociale 811 (option 2)
- Drogue : Aide et référence - L’alcool
Ligne téléphonique 24/7 et référence vers les ressources communautaires
Dernière mise à jour : 26 mai 2022
Population cible
- Adultes de 18 ans et plus
Recommandations
Lors des visites de soins qui s’y prêtent :
- évaluer les facteurs de risque d’ITSS
au moins une fois par année;
- dépister la chlamydia, la gonorrhée
, ainsi que la syphilis, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et les hépatites B et C
;
- offrir un counseling préventif
pour l’adoption et le maintien de comportements sécuritaires (voir la section 9.3 du Guide québécois de dépistage des ITSS);
- soutenir les personnes atteintes d’une ITSS pour qu'elles avisent leurs partenaires
;
- offrir une chimioprophylaxie
aux personnes exposées lorsqu'indiqué;
- offrir les vaccins contre les virus du papillome humain (VPH)
, de l’hépatite A
et de l’hépatite B
aux personnes visées par le Protocole d’immunisation du Québec
.
Pour en savoir plus
- Outils sur la prévention clinique des ITSS
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Guide québécois de dépistage des ITSS
MSSS - La prophylaxie préexposition au virus de l'immunodéficience humaine : Guide pour les professionnels de la santé du Québec
MSSS - Guide pour la prophylaxie et le suivi après une exposition au VIH, au VHB et au VHC
MSSS - Programmes nationaux de formation sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang, et sur les stratégies d'intervention auprès des populations vulnérables
INSPQ - ITSS : Interventions cliniques en période de pandémie de COVID-19
MSSS
Information aux patients
- Infections transmissibles sexuellement et par le sang
Québec.ca - Entre caresses et baisers, une ITSS s'est faufilée... Il faut en parler
MSSS - Les ITSS - Mieux les connaître, mieux les éviter
MSSS
Dernière mise à jour : 5 juillet 2021
En soutien au Programme québécois d’immunisation
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus
Recommandations
Mise à jour de la vaccination régulière
- Considérer l'âge, les facteurs de risque et le nombre de doses déjà reçues pour la vaccination régulière (« diphtérie-coqueluche-tétanos », « rougeole-rubéole-oreillons », etc.). Consulter les pages suivantes du Protocole d’immunisation du Québec (PIQ) :
Influenza
- Annuellement, pour les personnes âgées de 75 ans ou plus et pour les personnes de tous âges ayant des conditions particulières. Consulter les pages suivantes du PIQ :
Pneumocoque
- Pour les personnes âgées de 65 ans ou plus et pour les personnes de tous âges ayant des conditions particulières. Consulter les pages suivantes du PIQ :
Zona
- Dès 50 ans (ce vaccin ne fait pas partie du programme de vaccination gratuit). Consulter les pages suivantes du PIQ :
Virus du papillome humain (VPH)
- Pour les personnes visées par les recommandations du PIQ. Consulter la page suivante :
Tout autre vaccin, dont ceux pour protéger les voyageurs
- Vacciner selon les risques. Consulter les pages suivantes du PIQ :
- Chol-Ecol-O : vaccin oral contre le choléra et la diarrhée à Escherichia coli entérotoxinogène
- EJ : vaccin contre l'encéphalite japonaise
- FJ : vaccin contre la fièvre jaune
- HA-Typh-I : vaccin injectable contre l'hépatite A et la typhoïde
- Typh-I : vaccin injectable contre la typhoïde
- Typh-O : vaccin oral contre la typhoïde
- Chol-Ecol-O : vaccin oral contre le choléra et la diarrhée à Escherichia coli entérotoxinogène
Pour en savoir plus
- Consulter le PIQ :
- Registre provincial de vaccination
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Formation de base en immunisation
MSSS - Guide d’intervention santé-voyage
Institut national de santé publique du Québec
Information aux patients
- Programme québécois d'immunisation
Québec.ca
Dernière mise à jour : 18 novembre 2019
Population cible
- Tout adulte de 18 ans et plus
Recommandations
Aux visites de soins qui s’y prêtent :
- Calculer l'indice de masse corporelle
(IMC) (mesure de la taille et du poids);
- Proposer des interventions comportementales
visant la gestion du poids aux personnes qui présentent un surpoids ou de l’obésité;
- La mesure du tour de taille est aussi utile dans le cadre de l’évaluation du risque pour le diabète et le risque cardiovasculaire.
Pour en savoir plus
- Obésité adultes – Résumé pour les cliniciens
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Information aux patients
- Alimentation saine
Québec.ca - Améliorer sa santé grâce à l’activité physique
Québec.ca
Dernière mise à jour : 20 avril 2022
En lien avec le projet de démonstration du dépistage du cancer du poumon .
Population cible
Adultes de 55 à 74 ans qui :
- fument actuellement ou qui ont arrêté de fumer depuis moins de 15 ans;
- ont fumé pendant au moins 20 ans en excluant les périodes d’abstinence, quel que soit le nombre de cigarettes fumées par jour.
Recommandations
- Documenter l’histoire tabagique. Se référer à la fiche Tabagisme chez les adultes du Guide des bonnes pratiques en prévention clinique et à l’outil Soutien clinique à l’abandon du tabagisme
.
- Recommander l’abandon tabagique à tous les fumeurs actuels.
- Informer les fumeurs actuels des ressources disponibles sur le site Québec sans tabac
(services J’ARRÊTE) afin qu’ils obtiennent le soutien nécessaire pour cesser de fumer.
- Offrir à toute personne appartenant à la population cible de participer au projet de démonstration. Toute personne du Québec qui sera déterminée admissible au projet par le Centre de coordination peut y participer, mais le dépistage s’effectue exclusivement dans les centres hospitaliers universitaires et régionaux participants
.
- Si la personne accepte de participer, remplir le formulaire Demande de référence : dépistage du cancer du poumon
, disponible dans le dossier médical électronique. Ce formulaire permet :
- d’identifier le clinicien référent et le clinicien traitant (peuvent être la même personne);
- de communiquer au clinicien traitant les résultats des tests.
Si aucun clinicien traitant ne peut assurer le suivi, un clinicien volontaire sera affecté à la personne par le projet. - Si la personne est indécise, lui remettre les coordonnées du Centre de coordination du projet, téléphone (1 844 656-4312) ou courriel (depistagecancerpoumon@ssss.gouv.qc.ca), pour vérifier si elle est admissible et pour discuter des avantages et inconvénients
de participer au dépistage.
Le dépistage du cancer du poumon hors de ce projet de démonstration n’est pas recommandé étant donné les risques qui y sont associés.
Pour en savoir plus
- Projet de démonstration du dépistage du cancer du poumon
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Calculateur PLCOm2012norace – Pourcentage de risque de développer un cancer du poumon sur 6 ans
Institut national d’excellence en santé et services sociaux - Algorithmes de dépistage, d’investigation, de traitement et de suivi du cancer du poumon
Institut national d’excellence en santé et services sociaux - Informations aux cliniciens sur le cancer du poumon
- Tableau de comparaison des recommandations nord-américaines pour le dépistage du cancer du poumon
Information aux patients
- Coordonnées du Centre de coordination du projet de démonstration : 1 844 656-4312 ou depistagecancerpoumon@ssss.gouv.qc.ca
- Projet de démonstration de dépistage du cancer du poumon
Québec.ca - Cancer du poumon
- Causes, risques, symptômes, moyens de protection et de prévention et traitements du cancer du poumon
Québec.ca - Mode de vie sans tabac
Québec.ca - Québec sans tabac
- Ressources gratuites en abandon du tabagisme :
- Projet de démonstration du dépistage du cancer du poumon : outil d’aide à la décision
Dernière mise à jour : 20 juin 2021
Population cible
- Hommes et femmes de 50 à 74 ans, à risque moyen de cancer colorectal et asymptomatiques selon l’Algorithme de dépistage du cancer colorectal en fonction du risque
Recommandation
- Dépister par test de recherche de sang occulte dans les selles RSOSi
. Utiliser le formulaire de demande de RSOSi
aux 2 ans après une décision éclairée du patient
.
Pour en savoir plus
- Dépistage du cancer colorectal
Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) - Algorithmes de surveillance et de prise en charge en fonction du risque et suivi clinique selon la condition
MSSS
Information aux patients
- Dépistage du cancer colorectal (côlon et rectum)
Québec.ca - Cancer colorectal
Québec.ca - Directives pour le test immunochimique de dépistage du cancer colorectal
Québec.ca - Coloscopie
Québec.ca
Dernière mise à jour : 2 octobre 2019
En soutien au Programme québécois de dépistage du cancer du sein
Population cible
- Femmes de 50 à 74 ans, asymptomatiques et sans histoire personnelle ou familiale de cancer du sein (risque moyen
)
Recommandations
- Femmes de 50 à 69 ans : dépister par mammographie tous les 2 ans après une décision éclairée
de la patiente :
- la femme recevra une lettre d’invitation au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ainsi qu’un dépliant d'information sur le programme
(ou prescrire une mammographie de dépistage dans le cadre du PQDCS);
- si une femme refuse de participer au PQDCS mais qu’elle souhaite passer une mammographie de dépistage, lui faire une ordonnance.
- la femme recevra une lettre d’invitation au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ainsi qu’un dépliant d'information sur le programme
- Femmes de 70 à 74 ans et ayant une espérance de vie de 10 ans et plus : dépister par mammographie tous les 2 ans après une décision éclairée de la patiente.
Pour en savoir plus
- Information sur le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS)
(Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2019)
- Formation en ligne pour le Soutien à la prise de décision éclairée concernant le dépistage du cancer du sein
- Formation en ligne pour le Soutien à la prise de décision éclairée concernant le dépistage du cancer du sein
- Avis scientifique sur la pertinence d’offrir le PQDCS aux femmes âgées de 70 à 74 ans
Consulter le tableau 18 à la page 65
Institut national de santé publique du Québec - Recommandations sur le dépistage du cancer du sein chez les femmes de 40 à 74 ans qui ne sont pas à risque accru
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP)
Information aux patientes
- Avantages, inconvénients et limites du dépistage par mammographie
Québec.ca - Cancer du sein - Outil de dépistage auprès de 1 000 personnes
(diagrammes de 1 000 femmes dépistées de 40-49, 5-59, 60-69 et 70-74 ans)
GECSSP
Dernière mise à jour : 26 novembre 2019
Population cible
- Femmes de 21 à 65 ans, actives sexuellement ou qui l’ont été dans le passé
Recommandations
- Dépister tous les 2 ans ou 3 ans par la cytologie (test de PAP) après une décision éclairée de la patiente
;
- Offrir le vaccin contre les virus du papillome humain (VPH)
aux personnes visées.
- Offrir le vaccin contre les virus du papillome humain (VPH)
Pour en savoir plus
- Recommandations sur le dépistage du cancer du col utérin
Ministère de la Santé et des Services sociaux - Recommandations sur le dépistage du cancer du col de l’utérus
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Information aux patientes
- Dépistage du cancer du col de l’utérus
Québec.ca - Avantages et inconvénients du dépistage par cytologie (test de Pap)
Québec.ca - Vaccins contre les infections par les virus du papillome humain
Québec.ca
Dernière mise à jour : 2 octobre 2019
Population cible
- Hommes âgés de 55 à 69 ans qui ne sont pas à risque élevé
Recommandations
- Il n’est pas recommandé d’offrir le dépistage systématique.
- Offrir le dosage de l’APS uniquement aux hommes qui en font la demande après une décision éclairée
, s’ils satisfont à toutes les conditions suivantes :
- être âgés de 55 à 69 ans;
- avoir une espérance de vie de plus de 10 ans;
- maintenir le désir d’avoir le test après avoir reçu l’information sur les avantages et les risques.
Pour en savoir plus
- Avis - Utilisation du dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS) pour le dépistage du cancer de la prostate au Québec
Consulter les recommandations aux pages 92 et 93 de l’avis.
Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) - Outil pour faciliter la discussion sur les recommandations de l’INESSS sur le dépistage du cancer de la prostate par dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS) à l’intention des professionnels de la santé
INESSS
Information aux patients
- Dépistage du cancer de la prostate. Boîte à décision
Université Laval - Le dépistage du cancer de la prostate : une décision qui VOUS appartient!
(dépliant)
Collège des médecins du Québec - Cancer de la prostate - Outil de dépistage auprès de 1 000 personnes
.
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Dernière mise à jour : 23 septembre 2019