Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information sur le ministère de la Santé et des Services sociaux

Cancérologie

Dépister le cancer

Si, malgré tous les efforts de prévention, un cancer survient, sa détection précoce peut augmenter la probabilité de succès des traitements.

Les cancers ne se prêtent pas tous au dépistage. À l'heure actuelle, des données probantes démontrent la pertinence et l'efficacité du dépistage pour 3 sièges de cancer seulement. La décision de participer aux dépistages doit se prendre en toute connaissance de cause. Des mesures sont prises au Québec concernant le dépistage des 3 sièges de cancer suivants :

Dépistage du cancer du sein

Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) a été mis en place en 1998. Il offre une mammographie tous les 2 ans aux femmes âgées de 50 à 69 ans. La mammographie est le seul examen de dépistage reconnu par les scientifiques qui permet de réduire le nombre de décès attribuables au cancer du sein.

Pour en savoir plus concernant ce programme, consultez le site Web du PQDCS Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre..

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Près de 100 % des cas de cancer du col utérin sont associés à une infection chronique par le virus du papillome humain (VPH). Selon le registre québécois du cancer, il s'agit du 3e cancer le plus fréquent chez les Québécoises âgées de 25 à 44 ans. La vaccination et la pratique du dépistage offrent les meilleurs espoirs de réduire la mortalité attribuable au cancer du col utérin.

Au Québec, le dépistage du cancer du col utérin se fait à l'aide du test de cytologie vaginale (test de Papanicolaou ou test de Pap). Les lignes directrices les plus récentes de l'Institut national de santé publique du Québec sur la pratique du dépistage du col utérin ont été émises en 2011. Elles peuvent être consultées sur la page Cancer du col utérin.

Dépistage du cancer colorectal

Au Québec, le dépistage du cancer colorectal chez les personnes âgées de 50 à 74 ans à risque moyen et sans symptômes se fait à l'aide du test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles (RSOSi). Ce test permet de détecter la présence de sang dans les selles, qui peut être signe d'un cancer. En cas de résultat positif, une coloscopie est prescrite.

Afin de s'assurer de la capacité des unités d'endoscopie digestive à rencontrer les normes de qualité et d'accessibilité requises pour l'implantation d'un programme de dépistage par RSOSi, des travaux sont actuellement en cours dans l'ensemble des établissements de la province.

Pour en savoir plus, consultez la page Dépistage du cancer colorectal dans la section des professionnels ainsi que les pages du Portail santé mieux-être sur le sujet :

Dernière mise à jour : 13 avril 2017

Haut de page