Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Amélioration des soins et services de première ligne - Le ministre Yves Bolduc annonce le dépôt du projet de loi visant à accroître le rôle des pharmaciens
Québec, le 15 novembre 2011
Le docteur Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, est heureux d'annoncer aujourd'hui la présentation, à l'Assemblée nationale, du projet de loi visant à accroître le rôle des pharmaciens. S'inscrivant dans une continuité des soins et services de santé, ce projet de loi viendrait ajouter cinq nouvelles activités professionnelles à celles actuellement réservées aux pharmaciens du Québec.
« Tel que nous nous y étions engagés, nous déposons aujourd'hui un projet de loi qui propose des mesures structurantes pour améliorer l'efficience des services offerts dans notre réseau de la santé et des services sociaux. Les mesures ainsi proposées répondent aux besoins exprimés par la population qui appréciera les impacts concrets de ces mesures sur l'accessibilité aux soins de première ligne si le projet de loi est adopté », a déclaré le ministre.
Aux activités déjà réservées aux pharmaciens seraient ajoutés : la prolongation d'une ordonnance pour une période déterminée, l'ajustement d'une ordonnance, l'administration d'un médicament afin d'en démontrer l'usage approprié, la prescription de certains médicaments lorsqu'aucun diagnostic n'est requis et la prescription et l'interprétation d'analyses de laboratoire. Les changements législatifs qui seraient apportés par le projet de loi touchent principalement la Loi sur la pharmacie (L.R.Q., chapitre P-10) et en particulier l'article 17. D'autres volets des activités feraient l'objet d'un règlement pris en application du paragraphe b de l'article 19 de la Loi médicale (L.R.Q., c. M-9)
Amélioration des soins et services de première ligne
Le projet de loi vise essentiellement à mieux outiller les pharmaciens afin qu'ils puissent assurer à chaque personne un meilleur soutien dans l'usage de leurs médicaments. Ce nouveau rôle s'inscrit également dans la volonté de favoriser l'interdisciplinarité dans la prestation de certains soins de santé où l'expertise de chaque professionnel, dont le médecin, l'infirmière et le pharmacien, est mise à profit, et ce, pour le plus grand bénéfice des patients. Mentionnons également que les services pharmaceutiques sont très accessibles au Québec. En effet, on retrouve plus de 1 700 pharmacies sur notre territoire et la majorité de celles-ci sont ouvertes sept jours sur sept, du matin au soir.
« Je suis convaincu que nous sommes parvenus à la meilleure formule possible, une formule gagnante qui est le fruit d'un consensus solide entre l'Ordre des pharmaciens du Québec et le Collège des médecins. En effet, ce projet de loi respecte les compétences et l'expertise de chacun et prend en considération la réalité de ces professionnels qui œuvrent au quotidien pour offrir les meilleurs services possibles aux Québécois », a conclu le docteur Bolduc.