Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Démantèlement d’un laboratoire clandestin à Montréal - Attention aux médicaments contrefaits et aux drogues illicites

Montréal, le 13 mai 2013

De grandes quantités de drogues illicites et de médicaments contrefaits ont été saisis récemment par le Service de police de la ville de Montréal, qui a du même coup démantelé un important laboratoire clandestin. Celui-ci fabriquait, dans des conditions douteuses, une imposante gamme de produits, dont les suivants : desmethyl fentanyl, crystal meth, sels de bain, métamphétamines, ecstasy, speed, stéroïdes, oxycodone, produits pour le traitement de la dysfonction érectile.

La directrice de la protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux, la docteure Danielle Auger, a insisté aujourd’hui sur le fait que rien d’indique que certains des médicaments en question se soient retrouvés dans la filière des pharmacies, celles-ci s’approvisionnant auprès de grossistes reconnus. Les médicaments achetés en pharmacie ne présentent donc aucun risque.

Par ailleurs, les personnes qui auraient pu acheter des médicaments contrefaits, que ce soit sur Internet ou auprès de réseaux illégaux, ne devraient pas les consommer, puisqu’ils pourraient entraîner différents problèmes de santé. S’il existe un doute sur la nature ou la provenance d’un médicament, il est recommandé d’en disposer de façon sécuritaire en l’apportant à une pharmacie.

Les personnes présentant des symptômes inhabituels à la suite d’une consommation de drogues ou de médicaments de contrefaçon devraient consulter rapidement un médecin ou contacter le Centre antipoison du Québec au 1 800 463-5060. Pour toute question générale relative aux effets de tels produits sur la santé, ou pour obtenir un soutien psychosocial, la population peut s’adresser au 8-1-1 (Info-Santé et Info-Social).

« Nous avons mobilisé les intervenants de notre réseau, comprenant notamment les pharmaciens, les médecins d’urgence et les acteurs régionaux en dépendance et toxicomanie afin de nous assurer de leur vigilance face à cette situation », a conclu la docteure Auger.

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