Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Semaine de prévention du suicide - Prévenir et agir pour la vie

Québec, le 8 février 2013

À l’occasion de la 23e semaine de prévention du suicide, le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des Aînés, Réjean Hébert, a déclaré qu’il est primordial que la prévention du suicide soit inscrite dans la nouvelle Politique nationale de prévention. Il en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec l’Association québécoise de prévention du suicide.

« Le suicide doit être une préoccupation sociale et gouvernementale continue, qui dépasse largement le cadre d’une semaine de prévention. Bien que le suicide ait une tendance à la baisse au Québec depuis une décennie, il est essentiel de persister dans nos efforts afin d’améliorer notre travail de prévention et l’efficacité de nos interventions. Le Programme national de santé publique, la Politique nationale de prévention et le prochain Plan d’action en santé mentale sont des dispositifs qui nous aideront à atteindre ces objectifs et à agir pour prévenir le suicide », a déclaré le ministre Hébert.

Renforcement des mesures de prévention

Le ministre a annoncé qu’une réflexion est en cours au Ministère pour développer de nouvelles approches visant à mieux rejoindre la population en général et plus particulièrement les personnes en détresse. En outre, il a annoncé un financement récurrent pour la tenue de la semaine de prévention du suicide.

« Les activités de sensibilisation ont toute leur importance dans la prévention du suicide. Elles sont un rappel constant de l’importance du rôle primordial que chacun joue en matière de prévention. Inciter une personne présentant des signes de détresse à demander de l’aide est un geste significatif pour prévenir ces tragédies. La concertation entre les intervenants et les réseaux de sentinelles, qui agissent notamment dans les milieux de travail pour repérer et aider les personnes à risque, continuent également d’être essentiels à notre action en matière de prévention », a poursuivi le ministre.

Une banque de données nationale sur le suicide sera également mise en place dès l’automne 2013. Cette banque de données permettra de documenter et de suivre l’évolution dans le temps et l’espace des principaux facteurs de risque du suicide.

Un meilleur bilan, mais il faut faire plus

Selon les dernières données disponibles, le Québec occupe actuellement le quatrième rang des provinces canadiennes, après avoir affiché, en 2004, le plus haut taux de suicide au Canada. « Bien que le Québec ait amélioré son bilan au cours des dernières années, le taux de suicide reste encore aujourd’hui plus élevé que la moyenne canadienne. Notre gouvernement doit pleinement jouer son rôle et c’est la raison pour laquelle nous voulons renforcer nos actions afin de mieux prévenir le suicide. Car chaque cas est une tragédie qui entraîne de lourdes conséquences sur la famille, les proches, les amis, les collègues, et pour l’ensemble de notre société », a conclu le ministre Hébert.

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