Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information pour les professionnels de la santé

Journée dédiée au bien-être et à la protection de la jeunesse

Objectif

La Journée dédiée au bien-être et à la protection de la jeunesse : fiers d’agir pour l’avenir des enfants se veut être une journée de reconnaissance pour les intervenants et intervenantes œuvrant en protection de la jeunesse.

L’objectif de la journée est de rassembler les intervenants et intervenantes de différentes régions afin de souligner la spécificité du travail en protection de la jeunesse et de leur fournir un lieu d’échange pour partager des innovations et des outils concrets utiles à leur quotidien. La journée se veut également un moment de reconnaissance pour les intervenants et intervenantes afin de consolider la fierté de travailler au sein de la protection de la jeunesse

Thèmes abordés

Au cours de la journée, les thèmes suivants seront abordés :

  • Violence conjugale
  • Intervention en milieu autochtone
  • Détresse psychologique des intervenants
  • Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation, réadaptation externe, programme qualification jeunesse
  • Conflits sévères de séparation
  • Gestion des projets particuliers
  • Préparation à la vie autonome
  • Jeunes contrevenants
  • Interventions interculturelles
  • Adoption
  • Service intensif dans les familles
  • Chantiers de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ)

Date et lieu

La Journée dédiée au bien-être et à la protection de la jeunesse aura lieu le vendredi 29 septembre 2023, de 8 h 30 à 16 h à Québec.

*Notez que la participation à cet événement est offerte sur invitation seulement.

Programmation

Déroulement de la journée

7 h 45

Accueil et inscription

8 h 30

Mot de bienvenue

  • Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux
  • Catherine Lemay, Directrice nationale de la protection de la jeunesse et sous-ministre associée

9 h

Conférence d’ouverture

Les jeunes pris en charge par la protection de la jeunesse sont nombreux à avoir été exposés à des événements hautement stressants – ou traumas – avant leur contact avec les services, voire au cours de leur trajectoire en protection de la jeunesse (p. ex. tentative de réunification échouée, multiples placements). Ce lourd bagage de vie se traduit souvent par des difficultés relationnelles, émotionnelles et comportementales qui sont des défis importants pour l’intervention. Cette présentation portera un regard sur les occasions de résilience et de guérison pour les enfants et les adolescent(e)s en protection de la jeunesse, en soulignant l’importance de changer nos pratiques et nos politiques pour mieux les soutenir, les accompagner et les aimer, eux qui ont un parcours de vie traumatique.

10 h

Bloc d’ateliers A

  • A1 - Agir pour soutenir les familles

Partie 1 : Implantation du programme Versant Fichier PDF.
Animé par Rémi Coderre et Jenny Fournier

Soutenu par Boscoville, le programme Versant est expérimenté en Outaouais. Par le biais d’interventions familiales intensives, il vise à améliorer la résolution de problèmes, l’organisation, la cohésion et la communication familiale. Il s’adresse aux intervenant(e)s de réadaptation externe pour les familles principalement suivies en contexte de négligence ou de troubles de comportement sérieux et dont les enfants sont âgés de 6 à 18 ans. Venez découvrir les avantages du programme à l’étape Évaluation-orientation mais également à l’étape Application des mesures.

Partie 2 : « Plus près des familles », groupe éducatif pour les parents de jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation Fichier PDF.
Animé par Samuel Lambert-Goguen

Atelier éducatif et interactif, dispensé en ligne par des éducateurs(-trices) chevronnés travaillant directement auprès des jeunes dans l’unité de réadaptation. Il s’adresse aux parents des jeunes hébergés ou aux familles d’accueil ainsi qu’à toute autre personne prenant soin d’enfants âgés de 6 à 12 ans désirant obtenir du soutien. L’objectif est de transmettre les pratiques gagnantes utilisées au sein d’unités de réadaptation tirées notamment des approches Soutien au comportement positif (SCP) et Attachement, régulation, compétence (ARC). La dynamique de groupe se construit autour d’une transmission théorique accessible et d’un partage d’expériences des participant(e)s et des animateurs(-trices), le tout sur un ton convivial afin de favoriser une remise en question de notre posture et de nos pratiques comme donneurs de soins.

 

Cette présentation porte d’abord sur le contexte social et politique entourant les modifications législatives en matière d’exposition à la violence conjugale. Elle porte ensuite sur les travaux menés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour favoriser l’appropriation de ces changements législatifs par les intervenant(e)s de la protection de la jeunesse. Finalement, la présentation fait état du changement de paradigme d’intervention souhaité et de certaines grandes orientations cliniques concernant l’application de l’article 38 c.1). Un guide de pratique clinique en matière de repérage et d’analyse des situations d’enfants exposés à la violence conjugale a été rédigé, en concertation avec plusieurs partenaires du MSSS issus des milieux communautaires, de la recherche et de la pratique clinique. L’atelier est un avant-goût de ce guide qui sera présenté cet automne aux intervenant(e)s.

 

Le portrait de l’adoption au Québec s’est modifié dans les dernières années, teinté par l’évolution des modèles familiaux, des normes législatives qui régissent les pratiques et par des différences relatives aux valeurs et aux croyances personnelles des intervenant(e)s. En ce sens, des travaux présentement menés par le Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE-MSSS) en collaboration avec le réseau de la santé et des services sociaux visent à harmoniser les pratiques en adoption nationale et internationale et à optimiser les trajectoires de services afin qu’elles reposent sur des assises cliniques solides et des données probantes.

 

Implanté actuellement dans sept régions du Québec, le Programme sociojudiciaire en conflits sévères de séparation : une coparentalité à construire se démarque par l’implication conjointe des acteurs sociaux, des acteurs judiciaires et de la magistrature, et ce, dans le but de réduire les effets sur le développement des enfants exposés aux conflits sévères de séparation. Il vise à mettre un terme à la situation de compromission de l’enfant le plus rapidement possible tout en proposant une intervention rapide et adaptée pour les familles.

  • A5 - Agir auprès des jeunes contrevenants et des victimes

Partie 1 : A-DOS Contrevenance Fichier PDF.
Animé par Jinny Proulx et Anne-Marie Turcotte

Mettre à dos, lui tourner le dos ou mettre dans le sac à dos… L’équipe de Lanaudière a décidé de réagir à la hausse significative des délits à caractère sexuel dans la région en développant et en mettant en place un programme de sanctions extrajudiciaires bonifié pour adolescent(e)s contrevenant(e)s. À partir des données probantes, un guide d’ateliers propose une démarche à l’adolescent(e) qui s’appuie sur la reconnaissance des actions posées et la recherche de solutions concrètes pour éviter la récidive.

Partie 2 : Le projet SENS, un projet qui a du sens
Animé par Marijo Bérubé et Karen Fortin

Soutenu financièrement par la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants, ce projet vise à amener l’adolescent(e) contrevenant(e) à comprendre davantage ce que son geste délictuel a eu comme conséquences sur la victime afin de réaliser des mesures de réparation qui ont du sens autant pour la victime que pour le ou la contrevenant(e). La démarche Sens vise à accorder une place plus équitable aux personnes victimes dans le processus judiciaire et à permettre une meilleure réinsertion sociale des adolescent(e)s contrevenant(e)s en favorisant leur conscientisation, leur responsabilisation et leur réceptivité.

11 h

Pause

11 h 30

Bloc d’ateliers B

Deux ans plus tard, où en sommes-nous? Les animateurs présenteront un état de situation sur l’avancement des chantiers qui découlent des recommandActions du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Ils prendront l’angle des projets et des réalisations qui ont des retombées pour les enfants, les familles et pour les intervenant(e)s, dont l’accueil orientation et intégration du nouveau personnel.

 
  • B2 - Agir pour comprendre, mieux prévenir et soutenir : blessures de stress post-traumatique et fatigue de compassion
    Animé par Steve Geoffrion

Au cours de leur carrière, les intervenant(e)s en protection de la jeunesse sont exposés à des situations émotionnellement exigeantes et, parfois même, à des événements traumatiques. Cet atelier vise à sensibiliser les participant(e)s aux blessures de stress post-traumatique et à la fatigue de compassion qui peuvent résulter de leur travail. Il leur permettra de reconnaître leurs signes de fatigue, de s’autoévaluer, de prendre soin d’eux-mêmes ainsi que de leurs collègues et de mettre en application les principes probants de gestion des réactions de fatigue de compassion.

 

Les personnes réunies en panel répondront aux questions de l’animatrice et des participant(e)s. Nous souhaitons savoir ce qui, dans leur parcours d’enfant ou d’adolescent(e) placé(e), a été déterminant dans leur cheminement. La Loi sur la protection de la jeunesse nous enjoint à mettre l’intérêt de l’enfant au centre de toutes nos décisions. Comment mieux tenir compte de ce que cet enfant ou cet adolescent(e) en pense? Comment jouer un rôle positif déterminant dans son devenir? Ce panel nous invitera à des réflexions intéressantes à partir du vécu des participant(e)s.

 
  • B4 - Agir en meilleure connaissance des réalités autochtones - formation Tikinagan
    Animé par Josée Gagnon

Tikinagan est une formation sur la sécurisation culturelle destinée aux professionnel(le)s, aux gestionnaires et aux familles d’accueil du secteur Jeunes en difficulté des CISSS et CIUSSS appelés à intervenir auprès des Autochtones. Mme Gagnon présentera certaines notions tirées de Tikinagan, essentielles au développement des compétences interculturelles en contexte autochtone, telles que les modèles familiaux, le principe d’attachement multiple ainsi qu’un modèle circulaire de régulation sociale. Elle partagera aussi des initiatives intéressantes ayant cours au Québec.

 
  • B5 - Agir pour préparer les jeunes à la vie autonome

Partie 1 : Démystifier le Mentorat 16-21 ans Fichier PDF.
Animé par Milaine Guay, Suzy Gauthier et Véronique Bouchard

Ce programme de mentorat s’adresse aux jeunes âgé(e)s de 14 à 21 ans recevant des services dans le cadre de la Loi sur la protection de la jeunesse ou de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Les besoins d’un grand nombre de ces jeunes sont énormes, eux qui ne peuvent compter que sur un faible soutien familial, peu de ressources financières et les séquelles d’un parcours difficile. Le programme Mentorat 16-21, par le jumelage avec un(e) mentor(e) bénévole formé(e) et supervisé(e), apporte un soutien précieux et fait partie de la solution pour ces jeunes. L’organisme profitera de l’atelier pour présenter la vidéo promotionnelle du programme qui pourra également être utilisée par les intervenant(e)s en protection de la jeunesse auprès des jeunes qu’ils ou elles accompagnent.

Partie 2 : Vision intégrée et stratégies multiples Fichier PDF.
Animé par Maxime Pedneault et Suzanne Vaillancourt

Après une vaste réflexion pour définir la vision du milieu quant au passage à la vie adulte des jeunes desservis par le CIUSSS de la Capitale-Nationale, plusieurs stratégies ont été explorées et déployées pour répondre aux besoins. Le projet Agent au logement s'inscrit dans une perspective de santé globale et de lutte contre l'itinérance au sein de la Direction des programmes Santé mentale, Dépendances et Itinérance (DSMDI) en lien avec l’équipe Programme qualification jeunesse (PQJ). Information, évaluation, recherche de solution pour l’accès et le maintien en logement font partie du coffre à outils. En s’appuyant sur les savoirs scientifiques, ceux issus de la pratique de différents secteurs et les savoirs expérientiels (jeunes et ex-jeunes partenaires), le projet Itinéraires consiste, quant à lui, à développer une pratique collaborative pour mieux soutenir les jeunes pris en charge par la Protection de la jeunesse lors de la transition à la vie adulte.

12 h 30

Dîner

14 h

Bloc d’ateliers C

  • C1 - Agir pour accompagner les jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale​

Partie 1 : Projet d’accompagnement justice et santé mentale jeunesse (PAJ-SM) Fichier PDF.
Animé par Marie-Josée Deshaies et Suzanne Lavoie

La Montérégie expérimente en ce moment un projet pilote visant l’accompagnement de jeunes contrevenant(e)s dans le système de justice, en collaboration avec les intervenant(e)s judiciaires. Le projet vise à la fois la protection du public, la réadaptation sociale et la prévention du crime, notamment en s’efforçant de répondre aux besoins de soins en santé mentale de ces jeunes, qui peuvent être un facteur de risque contribuant au passage à l’acte délictuel. Le PAJ-SM jeunesse est un projet novateur qui pourra être un levier pour l’ensemble des partenaires qui peuvent ressentir de l’impuissance face à certains jeunes ayant des caractéristiques particulières du fait de leurs problèmes de santé mentale.

Partie 2 : Services externes de l’Institut national en psychiatrie légale Philippe-Pinel Fichier PDF.
Animé par Kevin Bordeleau, Josiane Paradis, Elsa Rosdahl et Virginie Sylvain

En collaboration avec les directeurs de la protection de la jeunesse – directeurs provinciaux DPJ-DP, les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires en santé et services sociaux (CIUSSS) et les organismes communautaires des différentes régions administratives, les services externes de l'Institut Pinel offrent des services d'évaluation, d'expertise pour les tribunaux et de traitements spécialisés à une clientèle présentant un profil de psychiatrie légale. Deux programmes seront présentés pour les adolescent(e)s de 12 à 18 ans :

  • La Clinique Réseau jeunesse (CRJ) qui offre un service de consultation, d'expertise et d'intervention pour des jeunes présentant des problèmes de comportement complexes afin de favoriser leur maintien dans le milieu de façon sécuritaire et harmonieuse;
  • Le programme pour adolescent(e) auteur(-trice) de transgression sexuelle (Clinique ADO) qui offre des services de consultation, d'évaluation et de traitement aux jeunes ayant commis des abus sexuels ou présentant des comportements sexuels déviants.
 
  • C2 - Agir pour les enfants et les familles en attente d’évaluation PJ

Partie 1 : Événement mobilisation pour les enfants en besoin de protection Fichier PDF.
Animé par Manon Marcotte et Denis Leblanc

Mobiliser la communauté interne d’intervenant(e)s psychosociaux du CIUSSS de l’Estrie-CHUS pour attaquer la liste d’attente à l’évaluation n’est pas une mince affaire! Comment mettre à profit des professionnel(le)s de différentes directions cliniques dans le cadre d’un événement de mobilisation pour les jeunes en besoin de protection, tout en maintenant la rigueur et l’expertise requises lors de l’évaluation en protection de la jeunesse? Venez découvrir comment plus de 95 intervenant(e)s ont offert une contribution sans pareille pour diminuer la liste d’attente à l’évaluation, ainsi que les retombées à plus long terme. S’il faut tout un village pour élever un enfant, ça prend tout un réseau pour le protéger!

Partie 2 : Ensemble pour les enfants et les parents nécessitant une intervention en urgence à la Direction de la protection de la jeunesse
Animé par Bianca Larochelle et Annie-Claude Bibeau

En février 2023, à la Direction de la protection de la jeunesse du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, une nouvelle organisation du travail s'est mise en place pour gérer les urgences. Celle-ci émerge de la créativité d’un atelier Kaizen animé par la Direction de la qualité, de l'évaluation, de la performance et de l'éthique (DQEPE) regroupant notamment des intervenant(e)s des six équipes d’évaluation-orientation (ÉO), un gestionnaire, une adjointe clinique et des représentants des ressources humaines du CIUSSS. Sans toucher la structure des équipes existantes, l’assignation des situations familiales qui nécessitent une intervention immédiate ou dans les 24 heures a complètement été revue. La Cellule urgente et rapide ÉO (CURE) et le calendrier de garde régional permettent de répondre aux urgences avec diligence tout en diminuant la pression pour les intervenant(e)s. Ce modèle flexible est adapté à la réalité d'aujourd'hui.

 
  • C3 - Agir en partenariat pour mieux intervenir auprès des communautés issues de la diversité culturelle

Partie 1 : Option Protection - Un partenariat entre le Bureau de la communauté haïtienne de Montréal (BCHM) et le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal Fichier PDF.
Animé par Cathy Paquet et Marie-Suzie Casséus

Option Protection est un partenariat novateur entre le CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal et le BCHM mis en place à la suite des constats de la surreprésentation des enfants noirs dans les services de protection de la jeunesse et des défis systémiques auxquels font face les jeunes et les familles des communautés noires. Ce partenariat permet d’offrir un accompagnement additionnel aux familles à risque de signalement pendant l’intervention de la DPJ et après celle-ci (signalements non retenus, fin d’intervention). Il permet une référence rapide aux enfants et familles en besoin de services. Le BCHM met l’accent sur la prise en charge individuelle et collective, la bonification des compétences parentales, l’estime de soi et l’autonomisation des familles et des communautés desservies.

Partie 2 : Intervention en contexte interculturel dans les situations d’abus physiques signalées à la DPJ Fichier PDF.
Animé par Saloua Hassoun, Julie Déry et Julie Chouinard

L’intervention en protection de la jeunesse en contexte interculturel pose des défis certains, notamment dans l’établissement d’un lien de confiance avec les usagers(-ères), mais aussi dans la capacité d’établir un filet de sécurité autour des familles qui sont souvent isolées et peu enclines à demander de l’aide. L’intervention de l’État chez les familles issues de l’immigration comporte aussi des enjeux liés à la méconnaissance et à la méfiance de nos pratiques. En Montérégie, un projet d’intervention a été mis en œuvre dans deux régions différentes en collaboration avec les organismes spécialisés dans l’accueil et l’intégration des immigrant(e)s. Ce projet, qui s’applique à l’étape de la réception et traitement des signalements dans le cadre d’une vérification complémentaire terrain et à l’évaluation-orientation dans les situations d’abus physiques, propose des dyades d’intervention ainsi que des ateliers éducatifs pour les parents et les enfants.

 

Au Québec, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin d’implanter des approches axées sur le trauma dans les services de protection de la jeunesse. Plusieurs sont articulées autour du modèle Attachement-Régulation-Compétences (ARC). Ce modèle vise à soutenir la réadaptation des enfants et adolescent(e)s ayant vécu de multiples traumatismes en outillant les adultes qui les accompagnent. La présentation permettra de découvrir deux adaptations du modèle actuellement en implantation dans un nombre croissant de régions du Québec : 1) les groupes de soutien à l’intention des familles d’accueil; 2) la formation des intervenant(e)s en centre de réadaptation. En s’appuyant sur les retombées des deux initiatives, on discutera de l’importance de poursuivre les efforts d’implantation et de pérennisation du modèle ARC et des approches axées sur le trauma, et ce, pour l’ensemble des personnes qui accompagnent les jeunes en contexte de protection.

 
  • C5 - Agir pour protéger les enfants dans un contexte de violence conjugale ou de conflit sévère de séparation

Partie 1 : Réunir nos expertises Fichier PDF.
Animé par Annick Blanchard et Marie-Hélène Ladouceur-Parent

Le projet vise à donner aux intervenant(e)s des outils et des connaissances permettant d’améliorer la coordination des services au bénéfice des familles en conflit sévère de séparation. Il propose aux intervenant(e)s et à leur chef de service un comité consultatif afin de discuter des situations qui leur semblent sans issue. Le projet vise aussi à diffuser de l’information (par les agents multiplicateurs), à développer en continu des aide-mémoires sur différents sujets (lois, rôles et responsabilités, etc.) et à constituer une trousse de référence évolutive afin de soutenir les intervenant(e)s.

Partie 2 : Projet d’action concertée en matière d’exposition à la violence conjugale Fichier PDF.
Animé par Sébastien Dupuis, Marie-Eve Dionne et Karine Boucher

Le projet d’action concertée en matière d’exposition à la violence conjugale vise à sensibiliser les parents quant à la gravité de la situation ainsi qu’aux conséquences physiques et psychologiques de l’exposition à la violence conjugale sur leur enfant et de les responsabiliser quant aux moyens à prendre pour corriger la situation. Le projet vise une intervention rapide et concertée lors d’un signalement concernant l’exposition à la violence conjugale, en partenariat avec des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence et un organisme d’aide pour hommes lavallois.

15 h

Conférence de clôture

  • La résilience… ou l’art d’entretenir son feu sacré
    Présentée par Gérard Ouimet

La vie est parsemée de difficultés. Quelquefois, plusieurs nous apparaissent carrément insurmontables. Pourtant, certaines personnes parviennent à les dénouer avec brio. Qui plus est, elles en ressortent plus fortes. Quels sont les facteurs qui permettent à un individu de sortir gagnant d’une situation stressante? Lorsque nous sommes bombardés de stresseurs, comment parvenir à trouver du sens à ce que nous faisons et à en générer chez autrui? C’est à ces questions que se propose de répondre la conférence.

16 h

Mot de la fin

  • Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux
  • Catherine Lemay, Directrice nationale de la protection de la jeunesse et sous-ministre associée

16 h 15

Fin

Présentation des animateurs et animatrices d'ateliers et des conférenciers et conférencières

Delphine Collin-Vézina

Professeure associée, directrice du Centre de recherche sur l'enfance et la famille de l'Université McGill, psychologue clinicienne et professeure titulaire, École de service social McGill

Mme Collin-Vézina est également membre associée du département de pédiatrie, où elle est titulaire de la chaire Nicolas Steinmetz et Gilles Julien en pédiatrie sociale en communauté. Elle est directrice du Consortium canadien sur les traumas chez les enfants et adolescents qui regroupe 110 chercheurs(-euses), praticien(ne)s, décideurs(-euses) et représentant(e)s gouvernementaux afin de mieux comprendre les effets des événements adverses et traumatisants dans la vie des enfants et des jeunes, ainsi que leur expérience des services qui leur sont destinés.

Rémi Coderre

Conseiller cadre à la CISSS de l’Outaouais

Détenteur d’une maitrise en psychologie, M. Coderre a œuvré dans différents secteurs au cours des 35 dernières années, entre autres pour le groupe de recherche en développement de l’enfant et de la famille qui a développé le PAPFC, comme directeur de l’évaluation à Québec en Forme, et maintenant comme conseiller cadre à la DPJ du CISSS de l’Outaouais.

Jenny Fournier

Agente de planification, de programmation et de recherche, CISSS de l’Outaouais

Détentrice d’une maîtrise en criminologie, Mme Fournier travaille depuis 17 ans dans le domaine de la protection de la jeunesse, d’abord à titre d’éducatrice en centre de réadaptation, puis comme agente de relations humaines à l’application des mesures, et maintenant en tant qu’agente de planification, de programmation et de recherche et chargée de projet pour le programme Versant.

Samuel Lambert-Goguen

Chef de service, CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

M. Lambert-Goguen a commencé sa carrière comme agent d’intervention au Centre jeunesse de l'Abitibi-Témiscamingue (CJAT) en 2007. Il a ensuite obtenu un baccalauréat en travail social, tout en œuvrant comme éducateur en unité de réadaptation. Il a complété sa formation par un certificat de deuxième cycle en gestion. Il a construit cet atelier de groupe pour les parents alors qu’il était éducateur. Il est maintenant chef de service au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, direction du programme jeunesse.

Martine Desforges

Travailleuse sociale, CISSS des Laurentides et MSSS

Détentrice d’une maîtrise en service social, Mme Desforges travaille au CISSS des Laurentides dans le service évaluation-orientation depuis 25 ans. Elle est présentement en prêt de service au MSSS dans l’équipe transformation, en lien avec la mise en œuvre des recommandations de la commission Laurent.

Marie-Noële Royer

Criminologue, Institut universitaire Jeunes en difficulté

Titulaire d’une maîtrise en criminologie, Mme Royer travaille depuis plus de 15 ans dans le domaine de la recherche auprès des jeunes en difficulté. Elle œuvre à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté depuis sept ans. Son expertise concerne tant les enfants recevant des services de protection que les jeunes contrevenants.

Geneviève Poirier

Directrice générale, Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE), MSSS

Formée en anthropologie à l’Université Laval et à l’Université de Montréal, Mme Poirier possède une vaste expérience au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux où elle œuvre, depuis 2008, à titre de directrice des programmes en déficience, trouble du spectre de l’autisme et réadaptation physique, ainsi que comme conseillère pour divers dossiers à la Direction générale de la santé publique (périnatalité, petite enfance et jeunesse) et à la Direction des affaires intergouvernementales et internationales (ONU et OMS). Auparavant, elle a enseigné et occupé différentes fonctions dans des universités, instituts de recherche et établissements du réseau de la santé et des services sociaux.

Amélie Poirier-Rousseau

Coordonnatrice provinciale en adoption, CISSS de la Montérégie-Est

Depuis juin 2021, Mme Poirier-Rousseau assume la coordination provinciale de l’adoption québécoise, un mandat octroyé par le MSSS au CISSS de la Montérégie-Est visant l’harmonisation des pratiques en matière d’adoption régulière et banque mixte à travers le réseau. Elle assure également l’implantation des dispositions législatives découlant du projet de loi 2, Loi portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et modifiant le Code civil en matière de droits de la personnalité et d’état civil. Elle possède une vaste expérience au sein des services Adoption, Recherche d’antécédents et Retrouvailles de la protection de la jeunesse, y ayant occupé diverses fonctions depuis 2011.

Julie Goyette-Bouchard

Chargée de projet, Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE), MSSS

Mme Goyette-Bouchard est chargée de projet ministérielle pour la trajectoire de services en adoption depuis l’hiver 2022. Psychoéducatrice de formation et membre de l'Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OPPQ), elle a réalisé ses études à l’Université du Québec à Trois-Rivières ainsi qu’à l’Université de Sherbrooke. Son champ d’expertise se situe principalement auprès des membres de la triade adoptive ainsi que des familles d’accueil et régulières. À travers son parcours, elle a œuvré à la Direction de la protection de la jeunesse et dans les CLSC. Actuellement, elle pratique dans le secteur privé.

Patricia Germain

Professeure, chercheuse en adoption, Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Germain est professeure au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 2006. Elle est également chercheuse régulière au Centre d’études interdisciplinaires du développement de l’enfant et de la famille (CEIDEF) depuis 2010, de même qu’à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) depuis quelques années. Ses projets de recherche portent sur l’adoption, plus particulièrement l’adoption internationale et le développement de l’enfant. Elle enseigne aux trois cycles de formation universitaire. Infirmière en pédiatrie, Mme Germain a travaillé au CHU Sainte-Justine, notamment à la clinique de santé internationale. Elle a aussi travaillé sur le terrain dans différents orphelinats à l’étranger. Elle est l’investigatrice principale du programme de recherche Expériences adoptions.

Juge Robert Proulx

Juge en chef adjoint, Cour du Québec, Chambre de la jeunesse

M. Proulx a été admis au barreau en 1979 et élu bâtonnier du barreau de Richelieu en 2004. Il a pratiqué le droit au sein du réseau de l’aide juridique en matière jeunesse et criminelle jusqu’à sa nomination à la magistrature en septembre 2004. Au cours des sept dernières années, il a été juge coordonnateur adjoint pour la Chambre de la jeunesse en Montérégie puis juge coordonnateur en titre pour cette région. Il a été nommé juge en chef adjoint à la Chambre de la jeunesse à la Cour du Québec le 1er février 2017. Il participe au programme d‘intervention sociojudiciaire en contexte de conflit sévère de séparation depuis ses débuts.

Nathaly St-Arnaud

Coordonnatrice provinciale du programme sociojudiciaire en conflit sévère de séparation, CISSS de Chaudière-Appalaches

Mme St-Arnaud est travailleuse sociale de formation. Depuis plus de 30 ans, elle est intervenante en protection de la jeunesse et occupe des fonctions de gestionnaire en protection. Elle coordonne le développement ainsi que l’implantation du projet pilote d’intervention sociojudiciaire en conflit sévère de séparation depuis 2016. Depuis janvier 2023, elle soutient l’implantation provinciale du programme dans les établissements.

Caroline Brown

Directrice de la protection de la jeunesse et directrice provinciale, CISSS de Chaudière-Appalaches

Caroline Brown est directrice de la protection de la jeunesse et directrice provinciale au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches depuis 11 ans. Elle détient un baccalauréat en service social et une maîtrise en gestion des organisations de l’Université Laval. Mme Brown a consacré 30 ans à la protection de la jeunesse à titre d’intervenante, de coordinatrice professionnelle et de gestionnaire. Le CISSS de Chaudière-Appalaches a participé et collaboré depuis le début à la création du programme d’intervention sociojudiciaire en conflits sévères de séparation. Après avoir expérimenté le programme pendant trois années, le ministère de la Santé et des Services sociaux a confié son déploiement provincial à Mme Brown.

Jinny Proulx

Éducatrice spécialisée, CISSS de Lanaudière

Mme Proulx est éducatrice spécialisée de formation depuis 23 ans. Pendant une grande partie de sa carrière, elle a exercé auprès d'adolescents suivis en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en centre de réadaptation. Elle a obtenu, en 2014, un certificat de gestion en santé et services sociaux. Depuis 2019, elle occupe les fonctions de déléguée jeunesse dans l'équipe LSJPA de Lanaudière.

Anne-Marie Turcotte

Coordonnatrice professionnelle aux services de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), CISSS de Lanaudière

Mme Turcotte est travailleuse sociale depuis 21 ans. Elle a travaillé auprès d’une clientèle de jeunes adultes en réinsertion sociale, puis pendant 15 ans en santé mentale adulte à titre de coordonnatrice interprofessionnelle. Elle a acquis une expérience en gestion au sein de la Direction de la santé mentale et dépendance de Lanaudière et s'est jointe à l'équipe LSJPA en 2022, où elle occupe des fonctions de coordonnatrice interprofessionnelle.

Marijo Bérubé

Cheffe de service Réception et traitement des signalements (RTS), Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) et Expertise psychosociale, CISSS du Bas-Saint-Laurent

Mme Bérubé est travailleuse sociale de formation. Elle a également une maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail. Diplômée depuis 10 ans, elle a occupé différentes fonctions comme travailleuse sociale au sein de la Direction de la protection de la jeunesse. Elle est gestionnaire depuis 2018.

Karen Fortin

Déléguée à la jeunesse et coordonnatrice professionnelle, CISSS du Bas-Saint-Laurent

Déléguée à la jeunesse au CISSS du Bas-Saint-Laurent depuis 2010, Mme Fortin agit aussi comme coordonnatrice professionnelle auprès de ses collègues. Elle a également été la chargée de projet de la Démarche SENS. Elle est travailleuse sociale de formation et a œuvré pendant plusieurs années en protection de la jeunesse avant d’obtenir un poste de déléguée à la jeunesse.

Sébastien Patoine

Conseiller-cadre, Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Conseiller-cadre au Suivi de la commission Laurent au MSSS, M. Patoine coordonne les différentes mesures et interactions entre ministères nécessaires à l’atterrissage des recommandActions. Il a travaillé pendant plus de 20 ans en protection de la jeunesse à titre d’intervenant, coordonnateur, agent de planification, de programmation et de recherche en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches.

Jean-Marc Potvin

Consultant

Travailleur social de formation, M. Potvin a commencé sa retraite en étant commissaire pour la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ) pendant presque deux ans. Il a été président-directeur général adjoint au CIUSSS Centre-Sud-de-l‘Île-de-Montréal de 2015 à 2019, directeur général du Centre jeunesse de Montréal-IU pendant sept ans et directeur de la protection de la jeunesse à Montréal et dans les Laurentides pendant sept ans.

Steve Geoffrion

Professeur agrégé, École de psychoéducation de l’Université de Montréal

M. Geoffrion a travaillé pendant plus de 12 ans à titre d’intervenant et de gestionnaire dans le domaine de la protection de la jeunesse en Montérégie. Riche de cette expérience, il s’est tourné vers la recherche. Il détient aujourd’hui une maîtrise et un doctorat en criminologie. Maintenant professeur agrégé à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, il est codirecteur du Centre d’étude sur le trauma et chercheur régulier au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Jessica Côté-Guimond

Directrice, Collectif Ex-Placé

Placée à la Direction de la protection de la jeunesse de l'âge de 10 à 18 ans, Mme Côté-Guimond a été déplacée plus d'une vingtaine de fois. Aujourd'hui candidate à la maîtrise à l'École nationale d'administration publique, profil recherche, bachelière en psychoéducation, elle est également la directrice et cofondatrice du Collectif Ex-Placé DPJ. Elle s’implique activement pour améliorer le système et faire reconnaître le savoir expérientiel des ex-placés. Elle se spécialise sur les questions relatives à la protection de la jeunesse, la transition à la vie adulte, l'intervention par les pairs, la pair-aidance, la participation des jeunes et, surtout, la reconnaissance des savoirs expérientiels. Génératrice d'idées et porteuse d'espoir, elle travaille pour développer des collaborations afin de mieux soutenir les jeunes!

Nicolas Zorn

Entrepreneur, Collectif Ex-Placé

M. Zorn est un entrepreneur social en série. Président et fondateur de l'Institut des Entreprises engagées, une firme-conseil qui a pour mission d’aider les PME à devenir plus propres, inclusives et heureuses, il est également le fondateur de l’Observatoire québécois des inégalités économiques et en a été le directeur général pendant plusieurs années. Il a publié plusieurs études sur le sujet et est régulièrement invité à commenter des enjeux économiques et sociaux dans les médias. Conférencier et auteur, il a récemment publié l’ouvrage Le 1 % le plus riche : l’exception québécoise (Presses de l’Université de Montréal) et l’essai autobiographique J’ai profité du système. Des centres jeunesse à l’université, parcours d’un enfant du modèle québécois (Somme toute).

M. Zorn a fréquenté les centres jeunesse de ses 11 ans jusqu’à sa majorité. Aujourd’hui fier papa, il termine un doctorat en science politique à l’Université de Montréal. Il est également ambassadeur pour le Regroupement des fondations pour la protection de la jeunesse du Québec et le porte-parole de la Fondation du Centre jeunesse des Laurentides.

Mikah Youbi

Représentant, Care Jeunesse

Mikah Youbi est directeur général de Renaître de la Rue, organisme qu’il a fondé pour accompagner les jeunes vivant une situation d’itinérance ou de précarité, dans l’écosystème de soutien existant. Il a été placé de l’âge de 12 à 18 ans en centre jeunesse. Il milite aussi au sein de Care Jeunesse, Centre amitié, ressources et entraide pour la jeunesse, un organisme provincial bilingue à but non lucratif voué à cultiver une communauté et une voix pour les jeunes pris en charge et les ancien(ne)s placé(e)s. Fondé par d'ancien(ne)s placé(e)s ayant expérimenté le système, Care Jeunesse a pour objectif d'aider les jeunes après leur départ pour améliorer leurs conditions de vie, leur fournir une communauté de soutien et les aider à se construire un meilleur avenir.

Josée Gagnon

Travailleuse sociale et chargée de projet en formation continue, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Détentrice d’un baccalauréat en travail social de l’UQAT, Mme Gagnon travaille avec les Autochtones depuis plus de 20 ans. Elle-même née d’un père innu, mère d’un enfant atikamekw et famille d’accueil auprès d’enfants anicinape, elle s’est toujours sentie interpellée par les relations interculturelles. Native de l’Abitibi-Témiscamingue, elle a parcouru le Québec, cumulant une riche expérience, particulièrement auprès des Atikamekw d’Opitciwan et des Innus d’Uashat mak Mani Utenam. En 2017, elle fait un retour en région et poursuit ses apprentissages auprès des Ancinabek et des Eeyou/Eenou. Elle a travaillé en protection de la jeunesse en milieu scolaire ainsi qu’en CLSC au service d’accueil, d’analyse, d’orientation et de référence (AAOR). Aujourd’hui, elle met son expérience au profit du service de la formation continue de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Milaine Guay

Responsable du déploiement Mentorat 16-21 ans, Association des Grands Frères Grandes Sœurs du Québec

Après avoir œuvré près de 10 ans à titre d’intervenante en protection de la jeunesse, Mme Guay est devenue directrice générale de Grands Frères Grandes Sœurs de Rouyn-Noranda. Depuis deux ans, elle est responsable du déploiement provincial du Mentorat 16|21. Son expérience lui permet de bien comprendre l’arrimage entre les services de la protection de la jeunesse et ceux du milieu communautaire.

Suzy Gauthier

Directrice générale, Association Grands Frères Grandes Sœurs du Québec

Directrice générale de l’Association des Grands Frères Grandes Sœurs du Québec, Mme Gauthier a également occupé les fonctions de directrice dans une corporation de développement communautaire. Le monde communautaire a donc très peu de secrets pour elle et la jeunesse de demain est plus qu’importante à ses yeux.

Véronique Bouchard

Relationniste, Association Grands Frères Grandes Sœurs du Québec

Relationniste à l’Association des Grands Frères Grandes Sœurs du Québec, Mme Bouchard est la voix des jeunes dans l’organisme. C’est une personne pleine de ressources et d’idées qui incite à aller plus loin.

Maxime Pedneault

Coordonnateur du Programme Qualification jeunesse (PQJ) et du Programme de réadaptation par le travail, CIUSSS de la Capitale-Nationale

Psychoéducateur, M. Pedneault occupe des fonctions de coordination professionnelle du PQJ et du Programme de réadaptation par le travail au CIUSSS de la Capitale-Nationale. Il est également impliqué dans plusieurs projets de développement liés à la transition à la vie adulte et est formateur pour les approches sensibles aux traumas. Tout au long de son parcours scolaire et professionnel, il s’est intéressé aux enjeux de la transition à la vie adulte des jeunes vulnérables, particulièrement pour ceux et celles qui sont pris en charge par la Protection de la jeunesse et en situation de placement en centre de réadaptation.

Suzanne Vaillancourt

Spécialiste en activités cliniques, stabilité résidentielle, Direction des programmes Santé mentale, Dépendances et Itinérance (DSMDI), CIUSSS de la Capitale-Nationale

Travailleuse sociale de formation, Mme Vaillancourt est spécialiste en activité clinique en stabilité résidentielle à la DSMDI au CIUSSS de la Capitale-Nationale. Elle a œuvré dans le réseau communautaire auprès des jeunes et des femmes. Elle a une expérience en gestion de projet dans le domaine de la coopération internationale et auprès des communautés avec la Direction de la Santé publique. Elle a exercé comme intervenante dans le réseau de l'habitation pendant 17 ans.

Marie-Josée Deshaies

Cheffe de service, Délinquance Ouest, CISSS de la Montérégie-Est

Mme Deshaies est criminologue de formation. Elle a occupé pendant plusieurs années un poste de cheffe d'unité en réadaptation pour la clientèle de mise sous garde fermée. Depuis 2016, elle est cheffe de service au psychosocial pour l'équipe de Délinquance Ouest. Depuis 2010, elle est responsable des groupes Programme pour adolescent ayant commis des infractions sexuelles (PACIS). Elle a collaboré à l'élaboration du cadre de référence du Programme d’accompagnement justice et santé mentale (PAJ-SM) avec les partenaires, dont le ministère de la Justice, et demeure responsable de la mise en application du projet pilote dans le district judiciaire de Longueuil.

Suzanne Lavoie

Agente de liaison, Programme d’accompagnement justice et santé mentale (PAJ-SM) jeunesse, CISSS de la Montérégie-Est

Mme Lavoie est travailleuse sociale. Elle a commencé sa carrière au Centre jeunesse de la Montérégie en 2000 au secteur de l’application des mesures (LPJ), dans les équipes Adolescence de Longueuil et Saint-Jean, et ce, jusqu’en 2017. Par la suite, elle est devenue déléguée à la jeunesse sous la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Au cours des dernières années, elle a développé une expertise auprès des jeunes ayant commis des infractions sexuelles. À partir de septembre 2022, elle s’est impliquée dans l’élaboration du cadre de référence du PAJ-SM jeunesse, en vue d’y occuper le rôle d’agente de liaison PAJ-SM auprès des partenaires dans le district judiciaire de Longueuil où est implanté ce projet pilote.

Kevin Bordeleau

Chef des services externes, Institut national en psychiatrie légale Philippe-Pinel

Titulaire d'un baccalauréat en Sciences infirmières de l’Université de Montréal, d’un DESS et d’une maîtrise en Gestion - profil développement des organisations de l’Université Laval, M. Bordeleau détient près d’une vingtaine d’années d’expérience dans le réseau public de santé et plus de 13 années comme gestionnaire spécialisé en développement organisationnel. Œuvrant à l’Institut national en psychiatrie légale Philippe-Pinel depuis les 15 dernières années, il est chef des services externes et gère, entre autres, des équipes responsables de la clientèle jeunesse.

Josiane Paradis

Neuropsychologue, Clinique Réseau-Jeunesse

Titulaire d'un doctorat en psychologie clinique, Mme Paradis a commencé sa carrière à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel. Depuis 2021, elle fait partie de l'équipe de la clinique Réseau-Jeunesse et œuvre auprès d'adolescents et adolescentes ayant des problèmes sévères de comportement. Elle réalise principalement des évaluations neuropsychologiques visant à offrir un éclairage diagnostic, à préciser l'étiologie des difficultés ou encore à étayer une opinion clinique sur certaines capacités. Sensible aux impacts de l'adversité et des troubles de santé mentale sur le développement du cerveau, elle travaille avec les jeunes et leur système afin de trouver des stratégies pour personnaliser les interventions et ainsi mieux composer avec les défis quotidiens.

Elsa Rosdahl

Psychologue, Clinique des adolescents auteurs de transgression sexuelle (ADO)

Mme Rosdahl est diplômée de psychologie clinique et psychopathologie à l’Université Libre de Bruxelles depuis 2014 et membre de l’Ordre des psychologues du Québec. Son approche est ancrée dans le modèle intégratif. Elle est spécialisée dans les troubles de dépendance, les troubles de personnalité et les symptomatologies anxieuses et dépressives. Mme Rosdahl a travaillé pendant quatre ans auprès d’une population adulte présentant des troubles de dépendance en Asie. Elle est psychologue au sein de l’Institut national de psychiatrie légale depuis octobre 2020. Pendant deux ans, elle a réalisé à l’interne les évaluations psychologiques ainsi que les suivis individuels et de groupe auprès des adolescents et adolescentes qui présentaient des problèmes de violence. Depuis juillet 2022, elle travaille au sein de la clinique externe pour les adolescents auteurs de transgressions sexuelles où elle participe aux évaluations psychiatriques multidisciplinaires et assure les suivis individuels.

Virginie Sylvain

Criminologue, Institut national en psychiatrie légale Philippe-Pinel

Détentrice d'un baccalauréat en travail social (2007) et d'une maîtrise en criminologie clinique (2010), Mme Sylvain travaille à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel depuis 2011. Œuvrant d'abord dans l'unité de traitement spécialisé en délinquance sexuelle pour détenus fédéraux, elle commence, en 2013, sa pratique auprès de la clientèle adolescente à l'Unité d'évaluation et de traitement pour adolescents de l'Institut. Parallèlement, elle enseigne à titre de chargée de cours à l'école de criminologie de l'Université de Montréal depuis 2013.

Manon Marcotte

Directrice adjointe, Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Directrice adjointe à la Direction de la protection de la jeunesse depuis janvier 2023, Mme Marcotte y a auparavant été coordonnatrice pendant deux ans. Elle a agi comme gestionnaire en protection de la jeunesse depuis 2005 dans différents services (application des mesures, évaluation-orientation, réception et traitement des signalements, adoption, expertise, antécédents-retrouvailles ainsi que chef au partenariat et à la qualité). Toujours à la recherche de solutions, en contexte de collaboration avec les partenaires, elle a la conviction qu’ensemble, nous pouvons soulever des montagnes.

Denis Leblanc

Agente de planification, de programmation et de recherche, CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Travailleur social et agent de planification, de programmation et de recherche pour la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) depuis quelques années. M. Leblanc a auparavant été intervenant à la DPJ pendant plus de 10 ans. Il offre aujourd’hui différentes formations au sein du réseau, agit à titre de coordonnateur pour le programme Ma famille ma communauté et est chargé de cours à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke. Il porte un grand intérêt à l’intervention en contexte de collaboration interprofessionnelle, ainsi qu’aux enjeux entourant le placement et la transition à la vie adulte.

Bianca Larochelle

Directrice adjointe de la protection de la jeunesse et directrice adjointe provinciale, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Mme Larochelle est criminologue de formation et travaille depuis 25 ans en protection de la jeunesse. Actuellement directrice adjointe de la protection de la jeunesse et directrice adjointe provinciale, elle a été chef de service à la Révision, adjointe clinique à l'Accueil-DPJ et intervenante à l'Application des mesures et à l'Évaluation-Orientation.

Annie-Claude Bibeau

Coordonnatrice Accueil-DPJ et Évaluation-Orientation, CIUSSS du Centre-Sud-de-l‘Île-de-Montréal

Travailleuse sociale de formation, Mme Bibeau œuvre depuis 20 ans à la direction de la protection de la jeunesse du CCSMTL. Actuellement coordonnatrice des services Accueil-DPJ et Évaluation-Orientation, elle a été chef de service à l'Accueil-DPJ pendant plus de sept ans et adjointe clinique à l'Application des mesures. Elle a commencé sa carrière comme intervenante dans une équipe d'évaluation-orientation.

Cathy Paquet

Coordonnatrice des services spécifiques et liés à la stabilité des projets de vie, CIUSSS duCentre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Mme Paquet coordonnatrice des services spécifiques et liés à la stabilité des projets de vie à la Direction de la protection de la jeunesse du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal depuis trois ans. Bachelière en travail social, elle est à l'emploi de la DPJ depuis 26 ans, à titre d’intervenante sociale, adjointe clinique et chef de service. Elle copréside le comité local Diversité auprès de plusieurs organismes communautaires et membres du CIUSSS et est responsable du projet Option protection avec le Bureau de la communauté haïtienne de Montréal (BCHM).

Marie-Suzie Casséus

Gestionnaire de projet, Bureau de la communauté haïtienne de Montréal (BCHM)

Mme Casséus possède un baccalauréat en travail social de l’Université de Montréal et est membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCQ). Elle cumule plus de 17 années d’expérience en protection de la jeunesse en tant qu’intervenante, coordonnatrice clinique et, plus récemment, comme cheffe de service par intérim. Depuis octobre 2020, Mme Casséus œuvre également au sein du Bureau de la communauté haïtienne de Montréal (BCHM) en tant que gestionnaire du projet Option Protection, s’engageant ainsi à faire une différence auprès de la communauté noire surreprésentée en protection de la jeunesse. Enfin, elle est en voie d’obtenir un DESS en administration publique à l’ENAP.

Saloua Hassoun

Chargée de projet et agente de liaison, Centre jeunesse de Montréal (CJM-DPJ), Maison internationale de la Rive-Sud (MIRS)

D’origine marocaine, Mme Hassoun est québécoise depuis 24 ans et intervenante communautaire à la Maison internationale de la Rive-Sud (MIRS), chargée du partenariat avec la CJM-DPJ depuis 13 ans. Détentrice d'un doctorat en environnement (option Écologie végétale), elle a œuvré comme enseignante chercheure à l'Université Hassan II, Faculté des sciences de BenMsik, à Casablanca, pendant près de sept années. Au Québec, Mme Hassoun s'est impliquée dans sa société d'accueil dès son arrivée en février 1999, en commençant par le bénévolat scolaire, communautaire, en politique municipale et provinciale afin de s'assurer que ses deux filles bénéficient de la meilleure intégration au sein de leur nouvelle patrie. Consciente de tous les obstacles que peuvent rencontrer les familles issues de l'immigration, qui ne sont pas forcément équipées pour s'intégrer, elle a décidé de travailler à la MIRS, dans le cadre du partenariat avec la DPJ, afin d'offrir un service de médiation interculturelle mais également d'accompagnement autant pour les familles que pour les intervenantes et intervenants de la DPJ lors des interventions en contexte interculturel.

Julie Déry

Chef de service Évaluation-Orientation Longueuil, CIUSSS de la Montérégie-Est

Criminologue de formation, Mme Déry a commencé sa carrière comme éducatrice et a ensuite été agente de relations humaines à la Direction de la protection de la jeunesse il y a de cela plus de 20 ans. Elle assume des fonctions de gestionnaire depuis 2014. Elle a entre autres œuvré dans différents secteurs : Évaluation-Orientation, Réadaptation, Adoption, Antécédent-Retrouvailles et Expertises psychosociales. Depuis les trois dernières années, elle occupe des fonctions de chef de service à l’Évaluation-Orientation sur le territoire de Longueuil et assure l’implantation du projet Intervention en contexte interculturel dans les situations d’abus physiques signalées à la DPJ au sein de son équipe. Elle est à même d’observer les bienfaits de cette approche.

Julie Chouinard

Agente de planification, de programmation et de recherche - Conseillère clinique en développement professionnel, CIUSSS de la Montérégie-Est

Intervenante auprès des jeunes et de leur famille depuis plus de 25 ans, Mme Chouinard débute comme éducatrice puis, en 2001, devient agente de relations humaines au Centre jeunesse de la Montérégie. Détentrice d’un baccalauréat en criminologie de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal, elle bonifie sa pratique à l’Application des mesures où elle occupe les fonctions d’intervenante quelques années avant de retourner dans une équipe d’Évaluation-Orientation. Elle est conseillère clinique en développement professionnel depuis 2015 où elle a initialement soutenu des équipes de réadaptation interne pour jeunes de 6 à 12 ans, puis des équipes d’Évaluation-Orientation. Formatrice depuis 2009, elle a à cœur le développement professionnel des intervenant(e)s et participe à des projets novateurs. Elle est aussi chargée de cours à l’École de criminologie de l’Université de Montréal depuis 2020.

Myriam Brunet

Psychologue, CISSS de Lanaudière

Mme Brunet est engagée auprès des jeunes et des familles depuis 25 ans. Elle œuvre pour la prévention et le traitement des agressions sexuelles, des conflits parentaux et des traumas complexes dans le cadre de la thérapie auprès des enfants et de la formation et du soutien-conseil auprès des intervenants DPJ. Elle a coécrit le programme Groupe de soutien auprès des ressources de type familial basé sur le modèle ARC (attachement, régulation des émotions et compétences) et en est animatrice. Elle est également formatrice de ce programme qui est maintenant offert dans plusieurs régions du Québec, ainsi que du modèle ARC.

Annie Grenier

Agente de planification, de programmation et de recherche, CISSS de la Montérégie-Est

Mme Grenier est criminologue et agente de planification de programmation et de recherche au CISSS Montérégie-Est. Elle a œuvré dans le milieu de la réadaptation jeunesse depuis plus de 20 ans, d'abord comme éducatrice, puis en soutien clinique. Formatrice des approches axées sur le trauma depuis sept ans, elle participe activement à l’implantation de l'approche ARC (attachement, régulation des émotions et compétences) dans les unités de vie des jeunes hébergés.

Marie-Pierre Joly

Chargée de projet, Centre d’expertise de l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD), CIUSSS du Centre-Sud-de-l‘Île-de-Montréal

Forte d'une expérience de plus de 15 ans comme intervenante auprès des jeunes en difficulté et de leur famille, Mme Joly est actuellement responsable de plusieurs projets clinico-scientifiques ayant pour but de produire, de transférer et de valoriser des connaissances utiles pour le développement de meilleures pratiques. Ses travaux et projets portent principalement sur l’accueil familial en contexte de protection de la jeunesse, l’attachement et le trauma complexe.

Annick Blanchard

Cheffe de service accueil DPJ, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Détentrice d’un baccalauréat en psychologie, Mme Blanchard a travaillé comme agente de relations humaines à l’évaluation, à l’application des mesures et l'accueil DPJ de 2006 à 2020. De 2006 à 2012 au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, elle travaille depuis 2012 au sein de la protection de la jeunesse au CIUSSS Centre-Sud-de-l‘Île-de-Montréal. Depuis 2020, elle y occupe les fonctions de cheffe de service à l’accueil DPJ. Elle est coresponsable du comité Réunir nos expertises.

Marie-Hélène Ladouceur-Parent

Cheffe par intérim, Médiation-Expertise, CIUSSS du Centre-Sud-de-l‘Île-de-Montréal

Travailleuse sociale, Mme Ladouceur-Parent a œuvré comme agente de relations humaines à l’évaluation et l’orientation des signalements à la Direction de la protection de la jeunesse du CISSS Montérégie-Est de 2013 à 2022. Dans le cadre de ses fonctions d’intervenante, elle a aussi procédé à des expertises psychosociales. Depuis 2021, elle occupe les fonctions de cheffe par intérim du service de médiation à la famille et d’expertise psychosociale du CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Elle participe activement au partenariat de recherche sur la séparation parentale et la recomposition familiale et est coresponsable du comité Réunir nos expertises.

Sébastien Dupuis

Chef Réception et traitement des signalements (RTS), CISSS de Laval

M. Dupuis est travailleur social et chef RTS au CISSS de Laval depuis 2021. Depuis 2005, il a été éducateur en unité de réadaptation, intervenant à la réception et au traitement des signalements et à l’évaluation-orientation ainsi que responsable clinique au service RTS. Il a mis en place et chapeaute le projet d’action concertée en matière de violence conjugale.

Marie-Eve Dionne

Coordonnatrice clinique, Réception et traitement des signalements (RTS), CISSS de Laval

Travailleuse sociale, Mme Dionne commence sa carrière en travaillant auprès d’une clientèle en situation d’itinérance souffrant de problèmes de santé mentale. Elle œuvre au sein de la Direction de la protection de la jeunesse depuis 2009, où elle occupe maintenant les fonctions de coordonnatrice clinique du service de réception et traitement des signalements.

Karine Boucher

Criminologue, Réception et traitement des signalements (RTS), CISSS de Laval

Diplômée en criminologie, Mme Boucher a travaillé comme intervenante auprès des enfants témoins de la violence conjugale en début de carrière. Embauchée à la Direction de la protection de la jeunesse en 1998, elle a travaillé pendant 15 ans comme éducatrice en centre de réadaptation, puis comme spécialiste en activités cliniques auprès des adolescentes souffrant de multiples traumatismes relationnels. Depuis un an, elle travaille en prévention de divers traumas découlant de l’exposition à la violence conjugale au sein de l’équipe de Réception et traitement des signalements par le biais du projet de prise en charge des signalements de violence conjugale (PAC-VC).

Gérard Ouimet

Professeur titulaire de psychologie organisationnelle, Département de management à HEC Montréal

Le docteur Ouimet est détenteur entre autres de deux doctorats décernés par l’Université de Montréal, soit en psychologie et en science politique.

Ses enseignements universitaires, aux programmes de premier et de deuxième cycle, portent sur la psychologie du pouvoir, le développement des habiletés politiques, la psychopathologie organisationnelle (personnalités pathologiques et cultures pathogènes), la psychologie des leaders destructifs et la gestion du stress.

Auteur de plusieurs articles scientifiques publiés dans des revues de calibre international – dont entre autres Journal of Managerial Psychology, Pratiques psychologiques, Psychologie du travail et des organisations, Carriérologie et Psychologie française –, le docteur Ouimet a prononcé au cours de sa carrière professorale bon nombre de conférences scientifiques et professionnelles. Enfin, il a publié trois ouvrages scientifiques, soit : Psychologie du pouvoir organisationnel : la maîtrise des habiletés politiques, Psychologie du leadership pathologique et La république des égarés : essai sur la psychologie de l’Homo limbus.

Dernière mise à jour : 01 novembre 2023, 14:44

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