Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information pour les professionnels de la santé

Analyse différenciée selon le sexe (ADS)

Contexte québécois

Depuis 1997, le gouvernement du Québec travaille à inscrire, dans ses pratiques et sa culture administrative, une approche contribuant à l’égalité entre les femmes et les hommes; il s’agit de l’analyse différenciée selon les sexes (ADS).

Une première expérimentation menée de 1997 à 2004 par plusieurs ministères et organismes, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, a permis de vérifier de quelle façon l’ADS pourrait aider à définir des conditions propices à son implantation et à élaborer des outils d’application dans les différentes étapes de planification et de gestion des affaires publiques.

En 2006, l’ADS a été formellement inscrite comme un outil de gouvernance dans la politique gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait. Le gouvernement s’est ainsi engagé à renforcer l’implantation de l’ADS au sein de l’appareil gouvernemental, ce qui a mené, en juin 2011, au lancement du premier plan d’action gouvernemental.

Le Secrétariat à la condition féminine est responsable de l’implantation de l’ADS dans les pratiques gouvernementales et a élaboré différents outils en vue d’appuyer cette implantation. Pour plus d’information, consulter le site Web du Secrétariat à la condition féminine Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre.

L'ADS adaptée au secteur de la santé et des services sociaux

L’intégration de l’ADS au secteur de la santé et des services sociaux se traduit par la prise en compte des différentes caractéristiques biologiques, économiques, sociales et culturelles propres aux femmes et aux hommes lors de la planification, de la programmation et de la dispensation des soins et des services de santé, soit :

  • en raffinant notre connaissance des réalités vécues par les femmes et par les hommes;
  • en mettant en lumière les caractéristiques propres aux femmes et aux hommes;
  • en adaptant les actions ministérielles et régionales afin de les rendre plus efficaces, tant auprès des femmes qu’auprès des hommes.

L’ADS permet de discerner de façon préventive les effets distincts que pourrait avoir sur les femmes et les hommes une politique, un programme ou toute autre mesure, compte tenu des conditions socioéconomiques qui caractérisent ces deux clientèles.

L’ADS peut également servir, dans l’évaluation, à des fins de révision ou de reconduction d’une politique, d’un programme ou d’une autre mesure. Il s’agit donc d’une approche génératrice de solutions bien adaptées aux réalités auxquelles elle s’applique et qui peut être aussi profitable aux femmes qu’aux hommes. Cette adéquation doit se traduire par la suite dans les interventions qui en découlent.

L’ADS s’inscrit en continuité dans les actions gouvernementales menées jusqu’à ce jour en vue d’atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. En ce sens, l’ADS ne peut en aucun cas remplacer les politiques dites « spécifiques », qui visent à corriger les situations d’inégalité sociale et économique enracinées dans la culture et les institutions. L’ADS est une approche qui s’ajoute à ces politiques, afin de prévenir les inégalités entre les sexes.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux dispose d’une trousse de formation en ADS qui a été adaptée au secteur de la santé et des services sociaux soit le Guide-mémoire de l’analyse différenciée selon les sexes.

Dernière mise à jour : 28 mars 2018, 10:55

À consulter aussi

Sondage

Nous aimerions recueillir vos impressions sur cette section et en apprendre davantage sur vos habitudes d'utilisation.

Répondre Répondre plus tard
Haut de page