Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Pandémie de la COVID-19 - Élargissement de l’accès à l’antiviral PaxlovidMC

Québec, le 17 mars 2022

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) annonce que l’accès à l’antiviral PaxlovidMC est élargi à d’autres clientèles cibles et que celles-ci pourront l’obtenir en pharmacie communautaire, après s’être fait prescrire le médicament par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée (IPS).

Soulignons que le traitement au PaxlovidMC doit être amorcé dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes. Il constitue un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique qui pourrait réduire la probabilité d’hospitalisation de près de 89 % chez les patients vulnérables.

Dorénavant, le PaxlovidMC sera distribué dans toutes les pharmacies du Québec. Un accès sera possible après l’obtention d’un résultat positif à un test de dépistage (TAAN ou autotest distribué gratuitement en pharmacie) et d’une ordonnance d’un médecin ou d’une IPS dans les situations suivantes :

  • un adulte avec une immunosuppression modérée à sévère causée par une condition sous-jacente ou le traitement de celle-ci (peu importe le statut vaccinal);
  • une personne non vaccinée ou partiellement vaccinée (primovaccination incomplète) et :
    • 60 ans et plus, ou
    • 18 ans et plus avec au moins une des conditions suivantes :
      • hémoglobinopathie;
      • insuffisance rénale chronique;
      • insuffisance hépatique chronique;
      • obésité (risque accru avec IMC ≥ 35);
      • diabète (risque accru si non contrôlé);
      • hypertension artérielle avérée (risque accru si non contrôlé);
      • maladie cardiovasculaire athérosclérotique;
      • insuffisance cardiaque de classe fonctionnelle NYHA II à IV;
      • maladie pulmonaire chronique (ex. MPOC ou asthme modéré à sévère).

  • un adolescent pesant au moins 40 kg ou une femme enceinte :
    • qui présente au moins une condition à risque élevé de complications de la COVID-19 menaçant le pronostic vital parmi la liste ci-dessus;
    • et qui est non adéquatement protégé/vacciné ou qu’une réponse vaccinale sous-optimale est anticipée selon le jugement du clinicien;
    • et après discussion avec un spécialiste (p. ex. : en infectiologie pédiatrique ou en médecine materno-fœtale).
  • exceptionnellement, un adulte adéquatement protégé/vacciné présentant un risque très élevé de complications de la COVID-19 (p. ex. : âge très avancé, plusieurs comorbidités parmi la liste ci-dessus, surtout si non contrôlées, et protection sous optimale contre le variant circulant anticipée malgré une primovaccination complète), après discussion avec un médecin spécialiste ou un collègue expérimenté.

Le MSSS poursuit les travaux afin d’améliorer l’accès au PaxlovidMC.

Faits saillants :

  • Le gouvernement a choisi la voie de la création d’un programme confié à la Régie de l’assurance maladie du Québec pour permettre plus aisément à la première ligne de soins d’y recourir et d’assurer une couverture sans frais pour les patients admissibles, selon les critères définis par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux.

  • Rappelons que le PaxlovidMC a été approuvé par Santé Canada le 17 janvier dernier. L’usage de l’antiviral PaxlovidMC n’est pas possible chez certains patients en raison d’interactions médicamenteuses ou de contre-indications. Dans ces cas, les équipes de soins ont également accès à d’autres options comme les anticorps monoclonaux.
  • Rappelons que selon les données actuellement disponibles, l’usage du PaxlovidMC apparaît non pertinent en l’absence de facteurs de risque de complications.

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