Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Langue de scolarisation des enfants du Nunavik hébergés en centre de réadaptation – Le gouvernement du Québec s’engage à régler le problème

Québec, le 19 mai 2021

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, ainsi que le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, et le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, accueillent favorablement les conclusions et les recommandations formulées par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) concernant la scolarisation des enfants du Nunavik hébergés en centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation (CRJDA).

La situation décrite dans le rapport de la CDPDJ est intolérable. Elle sera réglée rapidement et de manière permanente, notamment par des ententes entre la Direction de la protection de la jeunesse et le ministère de l’Éducation qui permettront aux enfants du Nunavik d’obtenir une scolarisation dans une langue qu’ils comprennent et maîtrisent.

Rappelons que des solutions administratives temporaires ont été mises en place en janvier 2021 par le MEQ et le MSSS pour remédier à plus court terme au problème des jeunes Autochtones en centre jeunesse. Un aide-mémoire a été conçu pour permettre de clarifier les critères et le processus de demande d’un certificat d’éligibilité et les rôles des différents acteurs. Également, le processus permet maintenant que le MEQ délivre un avis d’admission provisoire, jusqu’à ce que le certificat d’admission puisse être signé par le ministre, ce qui permet d’agir plus rapidement et d’assurer une continuité dans la scolarisation des jeunes.

Citations :

« L’accès à l’éducation est un droit fondamental reconnu. La non-scolarisation de nos jeunes pour des raisons administratives est pour moi une aberration qui n’a pas lieu d’exister au Québec. Ce n’est pas ce que je souhaite comme société pour nos enfants. Il faut leur donner tous les moyens disponibles pour qu’ils puissent s’épanouir et se développer. C’est leur avenir qui est entre nos mains. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

« Chaque citoyen du Québec doit pouvoir recevoir une éducation dans une langue qu’il comprend, de manière conforme aux programmes officiels reconnus. C’est la moindre des choses. La situation exposée dans ce rapport est inacceptable. Ces jeunes ont le droit, dans le respect de leurs besoins et de leur réalité culturelle, d’avoir une éducation appropriée. C’est pourquoi nous avons déjà pris acte de la situation et mis en place des mesures facilitantes. Nous allons apporter les correctifs nécessaires et permanents pour éviter que cette situation déplorable ne se répète. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Ces jeunes Inuit hébergés en CRDJA en dehors de leur communauté ont le droit de recevoir la même éducation que partout ailleurs sur le territoire québécois, en vertu du droit à un accès équitable aux services publics. C’est un principe majeur qui guide nos actions et qui est cohérent avec les efforts de sécurisation culturelle que nous sommes en train de mettre en place depuis quelques mois. Les ministres Carmant et Roberge peuvent donc compter sur mon appui indéfectible dans leurs actions visant à corriger cette problématique. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones

Faits saillants :

Soulignons que le rapport recommande également aux commissions scolaires concernées d’offrir aux jeunes Inuit hébergés dans les CRDJA, dès le début de la rentrée scolaire 2021, des services éducatifs qui respectent les principes de sécurisation culturelle, notamment des cours d’inuktitut, des programmes de soutien pédagogique culturellement adaptés, ainsi que la présence, si possible, d’enseignants autochtones.

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