Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information pour les professionnels de la santé

Rage

Historique

Cas de rage chez l'humain au Québec

Le dernier cas de rage humaine recensé au Québec remonte à octobre 2000. Un enfant est décédé de la rage parce qu’il a été mordu par une chauve-souris. Il s'agissait du 1er cas humain de rage dans la province depuis les années 60.

Source : Agence de santé publique du Canada

Cas de rage chez l’animal au Québec

La période d’incubation, soit le moment entre le contact avec le virus de la rage et le moment du début des symptômes, est très variable chez les animaux, soit entre 2 semaines et plusieurs mois. L’incubation dépend notamment de la gravité et de la dimension de la blessure et de la distance de la morsure avec le cerveau. Par exemple, des morsures à la tête et au cou et des morsures multiples et importantes sont associées à des périodes d’incubation plus courtes.

Il est important de mentionner que les animaux infectés de la rage peuvent transmettre le virus par leur salive jusqu’à 10 jours avant l’apparition des symptômes de la rage. Ainsi, un animal ayant l’air en santé peut tout de même transmettre la rage.

Chez les mammifères terrestres, il existe un foyer de rage en activité et une zone sous surveillance. Le foyer de rage est lié à la rage du renard arctique, qui sévit de façon permanente au nord du 55e parallèle Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre.. Ce foyer se répand occasionnellement dans des régions à proximité par l’intermédiaire du renard roux.

La zone qui fait l’objet d’une surveillance est consécutive à l’épizootie de rage du raton laveur qui a touché la côte est des États-Unis et qui a sévi au Québec depuis 2006 chez les ratons laveurs.

Dans le sud du Québec, en Montérégie, les 4 premiers ratons laveurs positifs ont été découverts en 2006 dans la MRC de Brome-Missisquoi, près de la frontière du Vermont.

En 2007, une hausse du nombre d’animaux infectés a été observée. On en comptait alors 66 cas.

Par la suite, une diminution constante a été observée, soit 32 cas de rage en 2008 puis 2 en 2009. Tous ces animaux se trouvaient en Montérégie. Au printemps 2015, un cas de raton laveur rabique a été confirmé dans la portion québécoise de la réserve indienne d’Akwesasne. C’était le premier cas de rage du raton laveur depuis 2009.

Les municipalités situées au sud de la Montérégie et de l’Estrie présentent un risque élevé de réintroduction de la rage. C’est pourquoi, afin d’éviter la réintroduction et d’enrayer la propagation de la rage du raton laveur sur le territoire du Québec, différentes opérations de surveillance et de contrôle par épandage d’appâts vaccinaux ont été menées et se poursuivent. Pour en savoir plus sur les opérations de contrôle, visitez la page Opérations de surveillance et de contrôle de la rage du raton laveur Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. de Québec.ca.

Enfin, les chauves-souris sont susceptibles d’être infectées par la rage, et ce, peu importe la région.

Cas de rage chez l’humain au Canada

Le Canada a connu, depuis 2000, 4 cas de rage humaine. En plus de celui du Québec en 2000, 3 autres cas ont été répertoriés : 2 en Colombie-Britannique en 2003 et 2019, et l’autre en avril 2007 à Edmonton, en Alberta.

Source : Agence de santé publique du Canada

Cas de rage chez l’animal au Canada

Pour connaître la distribution des cas positifs de rage au Canada depuis 1998, par province et par espèce, consultez la page Cas de rage au Canada Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. sur le site Web de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Dernière mise à jour : 15 juin 2022

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